Eberhard Jüngel est un théologien luthérien allemand, ancien professeur de théologie systématique à l'Université de Tübingen. Il est notamment l'auteur d'un célèbre ouvrage, Dieu, mystère du monde, paru au Cerf en 1983.
La mort
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- Nombre de pages256
- PrésentationBroché
- FormatGrand Format
- Poids0.297 kg
- Dimensions12,8 cm × 20,4 cm × 1,9 cm
- ISBN978-2-8309-1735-2
- EAN9782830917352
- Date de parution20/01/2021
- ÉditeurLabor et Fides
- PréfacierChristophe Chalamet
- TraducteurGilles Sosnowski
Résumé
Eberhard Jüngel se penche sur le thème de la mort, d'abord envisagée dans une perspective anthropologique large, en dialogue avec la médecine et la philosophie, comme une "énigme". Puis Jüngel propose une réflexion biblique et théologique sur la mort comme "mystère". Interroger la mort, c'est interroger la vie - notre vie. Qu'est-ce que la mort ? Une réalité à la fois tout à fait personnelle (notre mort), mais aussi tout à fait étrangère.
Elle n'est toutefois pas que "ma" mort, mais aussi celle d'autrui : elle est un fait social, dont les incidences sont indéniables. Théologiquement parlant, la mort de Jésus est l'événement de la rencontre entre l'être de Dieu et l'être de la mort : Dieu y assume la négation de la mort. Si la mort de Jésus-Christ a quelque chose à voir avec nous, c'est parce qu'elle concerne également Dieu : en Jésus, Dieu même n'en est pas indemne.
Loin d'être "réconcilié" par la crucifixion de Jésus, au sens où Dieu passerait de la colère au pardon (comme l'a souvent et malheureusement affirmé le christianisme), Dieu ôte à la mort sa puissance de négation et de séparation, donnant à l'être humain d'avoir part à sa vie même. D'abord paru en 1971, dans le contexte des théologies de la "mort de Dieu", cet ouvrage, traduit pour la première fois en français, n'a rien perdu de sa pertinence.
Elle n'est toutefois pas que "ma" mort, mais aussi celle d'autrui : elle est un fait social, dont les incidences sont indéniables. Théologiquement parlant, la mort de Jésus est l'événement de la rencontre entre l'être de Dieu et l'être de la mort : Dieu y assume la négation de la mort. Si la mort de Jésus-Christ a quelque chose à voir avec nous, c'est parce qu'elle concerne également Dieu : en Jésus, Dieu même n'en est pas indemne.
Loin d'être "réconcilié" par la crucifixion de Jésus, au sens où Dieu passerait de la colère au pardon (comme l'a souvent et malheureusement affirmé le christianisme), Dieu ôte à la mort sa puissance de négation et de séparation, donnant à l'être humain d'avoir part à sa vie même. D'abord paru en 1971, dans le contexte des théologies de la "mort de Dieu", cet ouvrage, traduit pour la première fois en français, n'a rien perdu de sa pertinence.
Eberhard Jüngel se penche sur le thème de la mort, d'abord envisagée dans une perspective anthropologique large, en dialogue avec la médecine et la philosophie, comme une "énigme". Puis Jüngel propose une réflexion biblique et théologique sur la mort comme "mystère". Interroger la mort, c'est interroger la vie - notre vie. Qu'est-ce que la mort ? Une réalité à la fois tout à fait personnelle (notre mort), mais aussi tout à fait étrangère.
Elle n'est toutefois pas que "ma" mort, mais aussi celle d'autrui : elle est un fait social, dont les incidences sont indéniables. Théologiquement parlant, la mort de Jésus est l'événement de la rencontre entre l'être de Dieu et l'être de la mort : Dieu y assume la négation de la mort. Si la mort de Jésus-Christ a quelque chose à voir avec nous, c'est parce qu'elle concerne également Dieu : en Jésus, Dieu même n'en est pas indemne.
Loin d'être "réconcilié" par la crucifixion de Jésus, au sens où Dieu passerait de la colère au pardon (comme l'a souvent et malheureusement affirmé le christianisme), Dieu ôte à la mort sa puissance de négation et de séparation, donnant à l'être humain d'avoir part à sa vie même. D'abord paru en 1971, dans le contexte des théologies de la "mort de Dieu", cet ouvrage, traduit pour la première fois en français, n'a rien perdu de sa pertinence.
Elle n'est toutefois pas que "ma" mort, mais aussi celle d'autrui : elle est un fait social, dont les incidences sont indéniables. Théologiquement parlant, la mort de Jésus est l'événement de la rencontre entre l'être de Dieu et l'être de la mort : Dieu y assume la négation de la mort. Si la mort de Jésus-Christ a quelque chose à voir avec nous, c'est parce qu'elle concerne également Dieu : en Jésus, Dieu même n'en est pas indemne.
Loin d'être "réconcilié" par la crucifixion de Jésus, au sens où Dieu passerait de la colère au pardon (comme l'a souvent et malheureusement affirmé le christianisme), Dieu ôte à la mort sa puissance de négation et de séparation, donnant à l'être humain d'avoir part à sa vie même. D'abord paru en 1971, dans le contexte des théologies de la "mort de Dieu", cet ouvrage, traduit pour la première fois en français, n'a rien perdu de sa pertinence.