La Morale sociale. Et Morale socialiste et politique réformiste
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- Nombre de pages392
- PrésentationBroché
- Poids0.45 kg
- Dimensions13,0 cm × 20,5 cm × 2,8 cm
- ISBN978-2-915651-62-1
- EAN9782915651621
- Date de parution29/05/2007
- CollectionBibliothèque républicaine
- ÉditeurLe Bord de l'eau
Résumé
Benoît Malon (1841-1893) est l'une des grandes figures oubliées du socialisme français. Ce pur autodidacte d'origine paysanne. quittant - à pied - son Forez natal pour gagner la capitale et y débuter sa carrière de prolétaire, entre en politique dans les années 1860 dans la lignée d'un socialisme mutuelliste d'inspiration proudhonienne. II devient ensuite, dans cette même inspiration libertaire et fédéraliste, l'un des dirigeants de la section française de l'Internationale. député puis communard de premier plan. Après une longue période d'exil, il deviendra l'un des principaux protagonistes et théoriciens - notamment dans le cadre de la Revue socialiste qu'il fonde et anime durant près de 10 ans - d'un socialisme réformiste et républicain dont l'influence sur Jaurès et Blum est désormais reconnue.
La Morale sociale (1885), justement préfacée par Jaurès, est certainement, avec Socialisme intégral (1890), son oeuvre la plus représentative. Cherchant à contenir, au double sens du terme, le marxisme et à actualiser l'héritage des premiers socialistes français, il y déploie avec force son projet de donner un fondement moral, voire sentimental, au socialisme.
Cet ouvrage complété par quatre textes et une introduction rédigée par Philippe Chanial. permet de mieux souligner, non seulement l'importance de la synthèse et de l'héritage maloniens dans la genèse du socialisme démocratique français, mais aussi toute l'actualité de l'œuvre de ce militant infatigable pour qui l'idéal socialiste était moins un dogme qu'une morale pratique de la solidarité et de l'association, et la politique réformiste, moins un renoncement qu'une expérimentation constante et pluraliste.
Benoît Malon (1841-1893) est l'une des grandes figures oubliées du socialisme français. Ce pur autodidacte d'origine paysanne. quittant - à pied - son Forez natal pour gagner la capitale et y débuter sa carrière de prolétaire, entre en politique dans les années 1860 dans la lignée d'un socialisme mutuelliste d'inspiration proudhonienne. II devient ensuite, dans cette même inspiration libertaire et fédéraliste, l'un des dirigeants de la section française de l'Internationale. député puis communard de premier plan. Après une longue période d'exil, il deviendra l'un des principaux protagonistes et théoriciens - notamment dans le cadre de la Revue socialiste qu'il fonde et anime durant près de 10 ans - d'un socialisme réformiste et républicain dont l'influence sur Jaurès et Blum est désormais reconnue.
La Morale sociale (1885), justement préfacée par Jaurès, est certainement, avec Socialisme intégral (1890), son oeuvre la plus représentative. Cherchant à contenir, au double sens du terme, le marxisme et à actualiser l'héritage des premiers socialistes français, il y déploie avec force son projet de donner un fondement moral, voire sentimental, au socialisme.
Cet ouvrage complété par quatre textes et une introduction rédigée par Philippe Chanial. permet de mieux souligner, non seulement l'importance de la synthèse et de l'héritage maloniens dans la genèse du socialisme démocratique français, mais aussi toute l'actualité de l'œuvre de ce militant infatigable pour qui l'idéal socialiste était moins un dogme qu'une morale pratique de la solidarité et de l'association, et la politique réformiste, moins un renoncement qu'une expérimentation constante et pluraliste.