La monstruosité. Réflexions sur la nature humaine

Par : Gérard Amicel

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  • Nombre de pages78
  • PrésentationBroché
  • Poids0.115 kg
  • Dimensions14,0 cm × 21,5 cm × 0,6 cm
  • ISBN978-2-84398-484-6
  • EAN9782843984846
  • Date de parution10/05/2016
  • CollectionAteliers populaires de philo
  • ÉditeurApogée (Editions)

Résumé

La figure du monstre peut servir de fil conducteur pour comprendre les mutations de notre conception de l'homme. La définition traditionnelle du monstre comme un être contre nature postulait une essence humaine immuable. La pensée évolutionniste moderne a réintégré le monstre dans la mécanique des lois naturelles. Mais elle en a fait un dégénéré, dont la structure dévoile un arrêt du développement normal.
La philosophie contemporaine est parfois tentée de récuser l'idée de nature humaine. Serait-ce également en finir avec la monstruosité ? C'est peu probable. L'absence d'essence de l'homme et sa plasticité totale l'ouvrent à tous les possibles, y compris les pires. Chacun, dans ces conditions, peut se transformer en bourreau. L'humanisation du monstre nous contraint peu à peu à reconnaître la monstruosité de l'homme.
Nous avons tenté de repousser le monstre aux confins de l'humanité, puis de l'éliminer. Il a trouvé refuge en nous.
La figure du monstre peut servir de fil conducteur pour comprendre les mutations de notre conception de l'homme. La définition traditionnelle du monstre comme un être contre nature postulait une essence humaine immuable. La pensée évolutionniste moderne a réintégré le monstre dans la mécanique des lois naturelles. Mais elle en a fait un dégénéré, dont la structure dévoile un arrêt du développement normal.
La philosophie contemporaine est parfois tentée de récuser l'idée de nature humaine. Serait-ce également en finir avec la monstruosité ? C'est peu probable. L'absence d'essence de l'homme et sa plasticité totale l'ouvrent à tous les possibles, y compris les pires. Chacun, dans ces conditions, peut se transformer en bourreau. L'humanisation du monstre nous contraint peu à peu à reconnaître la monstruosité de l'homme.
Nous avons tenté de repousser le monstre aux confins de l'humanité, puis de l'éliminer. Il a trouvé refuge en nous.