La monarchie marocaine et la lutte pour le pouvoir. Hassan II face à l'opposition nationale

Par : Maâti Monjib

Formats :

  • Paiement en ligne :
    • Livraison à domicile ou en point Mondial Relay indisponible
    • Retrait Click and Collect en magasin gratuit
  • Réservation en ligne avec paiement en magasin :
    • Indisponible pour réserver et payer en magasin
  • Nombre de pages367
  • PrésentationBroché
  • Poids0.618 kg
  • Dimensions15,5 cm × 24,0 cm × 2,0 cm
  • ISBN2-7384-1511-3
  • EAN9782738415110
  • Date de parution03/05/2000
  • CollectionHistoire et perspectives médit
  • ÉditeurL'Harmattan

Résumé

Comment le mouvement national marocain a-t-il affronté les défis de l'indépendance, comment l'Istiqlal et ses dirigeants, Ben Barka, Allal el-Fassi ou Fqih Basri ont-ils agi face à un pouvoir royal aux prétentions absolues et à une société majoritairement traditionaliste ? Le bled, qui abritait les trois quarts de la population, se mit-il du côté d'un nationalisme moderniste mais fidèle à la patrie ou bien du côté de la notabilité rurale peu nationaliste mais gardienne de la tradition ? Dans quelle mesure l'institution monarchique s'appuya-t-elle sur l'autorité morale de Mohamed V, puis sur l'appareil étatique et sécuritaire mis en place par Hassan II, pour contrecarrer les offensives du nationalisme moderniste, voire révolutionnaire, contre les privilèges et les pouvoirs séculaires du trône ? Cet ouvrage tente, documents à l'appui, de répondre à toutes ces questions et notamment à celle-ci : pourquoi le Maroc, dix ans après la reconquête de son indépendance, se trouve-t-il gouverné par d'autres que ceux qui furent les principaux artisans de cette indépendance ?
Comment le mouvement national marocain a-t-il affronté les défis de l'indépendance, comment l'Istiqlal et ses dirigeants, Ben Barka, Allal el-Fassi ou Fqih Basri ont-ils agi face à un pouvoir royal aux prétentions absolues et à une société majoritairement traditionaliste ? Le bled, qui abritait les trois quarts de la population, se mit-il du côté d'un nationalisme moderniste mais fidèle à la patrie ou bien du côté de la notabilité rurale peu nationaliste mais gardienne de la tradition ? Dans quelle mesure l'institution monarchique s'appuya-t-elle sur l'autorité morale de Mohamed V, puis sur l'appareil étatique et sécuritaire mis en place par Hassan II, pour contrecarrer les offensives du nationalisme moderniste, voire révolutionnaire, contre les privilèges et les pouvoirs séculaires du trône ? Cet ouvrage tente, documents à l'appui, de répondre à toutes ces questions et notamment à celle-ci : pourquoi le Maroc, dix ans après la reconquête de son indépendance, se trouve-t-il gouverné par d'autres que ceux qui furent les principaux artisans de cette indépendance ?