La mise à l'épreuve. Le transfert des connaissances scientifiques en questions
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- Nombre de pages278
- PrésentationBroché
- Poids0.505 kg
- Dimensions16,0 cm × 24,0 cm × 1,4 cm
- ISBN978-2-7592-0090-0
- EAN9782759200900
- Date de parution16/04/2009
- CollectionUpdate Sciences & technologie
- ÉditeurQuae éditions
Résumé
La " transférabilité " des connaissances scientifiques devient une question de société lorsque la science est appelée à participer à des décisions stratégiques. C'est le cas pour les problèmes environnementaux, mais plus largement dans toutes les situations où la décision dépend, au moins partiellement, de l'interprétation d'une connaissance scientifique. À travers les contributions d'anthropologues, ergonomes, agronomes, écologues, géographes, archéologues, mathématiciens et épistémologues, cet ouvrage pointe les difficultés inhérentes au " transfert " des connaissances entre disciplines scientifiques et entre scientifiques et autres acteurs sociaux. La science ne peut se substituer aux acteurs dans la prise de décision, et ceux-ci interviennent souvent sans posséder les compétences requises pour comprendre comment a été produite et savoir comment a été validée la connaissance scientifique. Une science engagée dans les problèmes de nos sociétés ne peut pas uniquement se contenter d'accumuler des connaissances et les confronter au sein des sociétés savantes : elle doit participer à leur incorporation dans les débats sociétaux en cours. Il s'agit ainsi pour le scientifique de rompre avec une vision encyclopédique pour adopter un point de vue plus pragmatique. On est alors amené à s'interroger sur les rapports entre science et société, ce qui nous renvoie à une réflexion sur la démocratisation de la science et la participation de la science à nos démocraties. Cet ouvrage est destiné aux chercheurs, enseignants et étudiants s'intéressant aux rapports étroits entre science et action, mais aussi aux décideurs collaborant avec des scientifiques.
La " transférabilité " des connaissances scientifiques devient une question de société lorsque la science est appelée à participer à des décisions stratégiques. C'est le cas pour les problèmes environnementaux, mais plus largement dans toutes les situations où la décision dépend, au moins partiellement, de l'interprétation d'une connaissance scientifique. À travers les contributions d'anthropologues, ergonomes, agronomes, écologues, géographes, archéologues, mathématiciens et épistémologues, cet ouvrage pointe les difficultés inhérentes au " transfert " des connaissances entre disciplines scientifiques et entre scientifiques et autres acteurs sociaux. La science ne peut se substituer aux acteurs dans la prise de décision, et ceux-ci interviennent souvent sans posséder les compétences requises pour comprendre comment a été produite et savoir comment a été validée la connaissance scientifique. Une science engagée dans les problèmes de nos sociétés ne peut pas uniquement se contenter d'accumuler des connaissances et les confronter au sein des sociétés savantes : elle doit participer à leur incorporation dans les débats sociétaux en cours. Il s'agit ainsi pour le scientifique de rompre avec une vision encyclopédique pour adopter un point de vue plus pragmatique. On est alors amené à s'interroger sur les rapports entre science et société, ce qui nous renvoie à une réflexion sur la démocratisation de la science et la participation de la science à nos démocraties. Cet ouvrage est destiné aux chercheurs, enseignants et étudiants s'intéressant aux rapports étroits entre science et action, mais aussi aux décideurs collaborant avec des scientifiques.