La Metaphysique D'Aristote, Le Fondamental Et L'Essentiel
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- Nombre de pages384
- PrésentationBroché
- Poids0.395 kg
- Dimensions14,0 cm × 22,5 cm × 2,5 cm
- ISBN2-07-029387-4
- EAN9782070293872
- Date de parution01/11/1976
- CollectionBibliothèque de philosophie
- ÉditeurGallimard
Résumé
Une chose est le sujet au sens étroit de subjectivité (conscience), autre chose le soubassement, le support, la "substance" , appelée aujourd'hui de divers noms (langage, corps, inconscient, production, etc.), sur laquelle on persiste à "asseoir" l'essence de l'homme qui, d'une part, a le premier acclimaté en …
Une chose est le sujet au sens étroit de subjectivité (conscience), autre chose le soubassement, le support, la "substance" , appelée aujourd'hui de divers noms (langage, corps, inconscient, production, etc.), sur laquelle on persiste à "asseoir" l'essence de l'homme qui, d'une part, a le premier acclimaté en philosophie ce concept de "substance" ou de "suppôt" , et qui, d'autre part, tout en affirmant sa primauté, a démontré expressément l'insuffisance d'une détermination purement subjective de l'être.
Sommes-nous en droit de négliger, avec une tradition millénaire, cette démonstration pourtant circonstanciée, ou bien faut-il s'interroger sérieusement sur ce double caractère de primauté et d'insuffisance attaché à celui de tous nos concepts ontologiques (et par conséquent anthropologiques) qui demeure le plus dominant ? Rudolf Boehm choisit la seconde attitude et propose ici un commentaire perpétuel des premiers chapitres du livre VII de la Métaphysique.
Suivre pas à pas Aristote dans ces pages d'une difficulté extraordinaire, ce n'est pas seulement disputer à la philologie un texte qu'elle a achevé de rendre illisible, mais c'est aussi s'attaquer, pense Rudolf Boehm, à notre conception présente de l'homme en sa racine métaphysique le plus profondément enfouie.
Sommes-nous en droit de négliger, avec une tradition millénaire, cette démonstration pourtant circonstanciée, ou bien faut-il s'interroger sérieusement sur ce double caractère de primauté et d'insuffisance attaché à celui de tous nos concepts ontologiques (et par conséquent anthropologiques) qui demeure le plus dominant ? Rudolf Boehm choisit la seconde attitude et propose ici un commentaire perpétuel des premiers chapitres du livre VII de la Métaphysique.
Suivre pas à pas Aristote dans ces pages d'une difficulté extraordinaire, ce n'est pas seulement disputer à la philologie un texte qu'elle a achevé de rendre illisible, mais c'est aussi s'attaquer, pense Rudolf Boehm, à notre conception présente de l'homme en sa racine métaphysique le plus profondément enfouie.


