La messe. Mieux traduire pour mieux célébrer

Par : Alain Bandelier
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  • Nombre de pages116
  • PrésentationBroché
  • FormatGrand Format
  • Poids0.155 kg
  • Dimensions13,0 cm × 21,0 cm × 0,7 cm
  • ISBN978-2-84863-191-2
  • EAN9782848631912
  • Date de parution04/01/2017
  • ÉditeurBénédictines Editions

Résumé

Traduire les textes bibliques et les textes liturgiques est un travail nécessaire, toujours à reprendre car la langue est vivante et l'Eglise aussi est vivante. Cela demande une double fidélité, pour que traduire ne soit pas trahir. Fidélité au texte originaire, sans quoi on finit par dire autre chose ou rien du tout. Fidélité à la culture des destinataires, sans quoi le message est inaudible, étrange, étranger.
L'enjeu est d'offrir aux fidèles les mots justes pour proclamer leur foi, exprimer leur prière, donner leur témoignage. En 1965 paraissaient les premiers livres liturgiques en français. Peu après s'ouvrait le grand chantier de la traduction du " nouveau Missel " de 1970. Rétrospectivement on peut admirer cette oeuvre collective. En même temps on en mesure aujourd'hui les limites. Ce travail a été fait dans la hâte.
Pourquoi a-t-on attendu cinquante ans avant de le réviser ? A l'époque le souci dominant était que les gens comprennent, avec un besoin de simplicité (comme le souhaitait Vatican II) qui pouvait se dégrader en banalité. Les chrétiens des générations suivantes ont d'autres attentes. Au plan littéraire, ils cherchent des traductions plus proches de l'original, car ils devinent que le sens est au ras des mots.
Au plan spirituel, ils redécouvrent l'adoration et sont en quête de beauté et d'une certaine solennité. Cela doit apparaître dans le vocabulaire et le style des célébrations.
Traduire les textes bibliques et les textes liturgiques est un travail nécessaire, toujours à reprendre car la langue est vivante et l'Eglise aussi est vivante. Cela demande une double fidélité, pour que traduire ne soit pas trahir. Fidélité au texte originaire, sans quoi on finit par dire autre chose ou rien du tout. Fidélité à la culture des destinataires, sans quoi le message est inaudible, étrange, étranger.
L'enjeu est d'offrir aux fidèles les mots justes pour proclamer leur foi, exprimer leur prière, donner leur témoignage. En 1965 paraissaient les premiers livres liturgiques en français. Peu après s'ouvrait le grand chantier de la traduction du " nouveau Missel " de 1970. Rétrospectivement on peut admirer cette oeuvre collective. En même temps on en mesure aujourd'hui les limites. Ce travail a été fait dans la hâte.
Pourquoi a-t-on attendu cinquante ans avant de le réviser ? A l'époque le souci dominant était que les gens comprennent, avec un besoin de simplicité (comme le souhaitait Vatican II) qui pouvait se dégrader en banalité. Les chrétiens des générations suivantes ont d'autres attentes. Au plan littéraire, ils cherchent des traductions plus proches de l'original, car ils devinent que le sens est au ras des mots.
Au plan spirituel, ils redécouvrent l'adoration et sont en quête de beauté et d'une certaine solennité. Cela doit apparaître dans le vocabulaire et le style des célébrations.