Une fois n'est pas coutume, le nouveau roman d'Olivier Norek n'est pas un polar mais un roman historique dont le sujet est un événement peu connu de la Seconde Guerre Mondiale, l'invasion de la Finlande par l'Union soviétique.
Il s'intéresse notamment à un jeune paysan, Simo, qui va devenir le sniper le plus dangereux de l'armée finlandaise, à tel point que les soldats russes le surnommeront la « Mort blanche ».
Basé sur une solide documentation, Les guerriers de l'hiver est la nouvelle pépite de l'excellent Olivier Norek.
Les partisans de l'énergie nucléaire mais aussi et surtout ceux des usines de retraitement de déchets et des surgénérateurs ne sont en rien meilleurs...
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Les partisans de l'énergie nucléaire mais aussi et surtout ceux des usines de retraitement de déchets et des surgénérateurs ne sont en rien meilleurs que l'a été le président Truman qui a fait bombarder Hiroshima. Ils sont même pires que lui, car les gens en savent aujourd'hui bien plus que le naïf président pouvait en savoir à son époque. Ils savent ce qu'ils font; il ne savaitpas ce qu'il faisait. Que nous, les hommes, nous périssions à cause d'un missile nucléaire ou d'une centrale prétendument pacifique, cela revient absolument au même. Les deux sont aussi meurtriers. Tuer, c'est tuer. Mort, c'est mort. Ceux qui préconisent l'un et ceux qui préconisent l'autre, ceux qui minimisent les effets de l'un et ceux qui minimisent les effets de l'autre se valent. "
Sommaire
L'avenir pleuré d'avance (1961)
Le saut (1958)
Sur la responsabilité aujourd'hui (1959)
Meurtre nucléaire n'est pas suicide (1959)
Immoralité à l'âge atomique - Mise en garde pendant une accalmie (1959)
Thèses pour l'âge atomique (1959)
Les racines de l'aveuglement face à l'apocalypse (1962)
Minimisation - Ses méthodes (1962)
Le serment d'Hippocrate - Considérations relatives à la question d'une " grève des produits " (1963)
Elève de Heidegger (dont il est devenu par la suite l'un des plus ardents et plus pertinents critiques), premier mari de Hannah Arendt et ami de Hans Jonas, Günther Anders (1902-1992) quitte l'Allemagne en 1933 pour Paris puis émigre, en 1936, aux États-Unis. En 1945, les bombardements d'Hiroshima et de Nagasaki vont infléchir sa pensée de manière déterminante. De retour en Europe en 1950, il collabore à la fondation du mouvement antinucléaire allemand et publie son opus magnum, L'Obsolescence de l'homme (L'Encyclopédie des nuisances/Ivrea, 2002). En 1958, il se rend au Japon, puis entretient une correspondance avec Claude Eatherly, le pilote de l'avion de reconnaissance qui a survolé Hiroshima avant le bombardement du 6 août 1945. Il demeure l'un des penseurs de référence sur la question nucléaire. A l'heure où de nombreux pays sensibles sont sur le point de posséder la bombe et où certains théoriciens du développement durable voient dans le nucléaire une énergie d'avenir, les " considérations radicales " d'Anders sont plus que jamais d'actualité.