La mémoire profanée. Le vol du patrimoine culturel et la question de sa restitution Tome 2, Spoliations nazies
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- Nombre de pages406
- PrésentationBroché
- FormatGrand Format
- Poids0.64 kg
- Dimensions15,5 cm × 24,0 cm × 2,2 cm
- ISBN978-2-14-048642-5
- EAN9782140486425
- Date de parution12/10/2023
- CollectionInter-National
- ÉditeurL'Harmattan
Résumé
De l'exil, de la déportation, de l'internement, de l'extermination mis en oeuvre par l'Allemagne nazie contre les populations juives, l'art est l'un des rares domaines où une reconnaissance, une déférence, un hommage peuvent être apportés aux survivants et à leurs descendants, privés de la transmission mémorielle, enfants sans enfance et endeuillés de morts sans sépulture. Le marché de l'art et les principales institutions, sans mentionner les pouvoirs publics, n'ont pourtant pas facilité après-guerre les recherches permettant de restituer ces biens familiaux.
Les salles des ventes, animées par le profit et la spéculation, ont témoigné indifférence, ignorance ou connivence sur un marché où la peinture est devenue, parmi les arts hégéliens, le plus corrompu. Sous l'action conjuguée des associations juives et des Etats-Unis, la question de la restitution a progressivement fait l'objet d'un consensus, obtenu certes aux forceps, et rendu plus difficile en raison de la valorisation des oeuvres d'art.
Mais Patrick Howlett-Martin interroge : de quel droit et en vertu de quelle éthique un pays, un musée, un collectionneur peuvent-ils s'adjuger des oeuvres d'art en déshérence qui ne leur appartiennent pas ?
Les salles des ventes, animées par le profit et la spéculation, ont témoigné indifférence, ignorance ou connivence sur un marché où la peinture est devenue, parmi les arts hégéliens, le plus corrompu. Sous l'action conjuguée des associations juives et des Etats-Unis, la question de la restitution a progressivement fait l'objet d'un consensus, obtenu certes aux forceps, et rendu plus difficile en raison de la valorisation des oeuvres d'art.
Mais Patrick Howlett-Martin interroge : de quel droit et en vertu de quelle éthique un pays, un musée, un collectionneur peuvent-ils s'adjuger des oeuvres d'art en déshérence qui ne leur appartiennent pas ?
De l'exil, de la déportation, de l'internement, de l'extermination mis en oeuvre par l'Allemagne nazie contre les populations juives, l'art est l'un des rares domaines où une reconnaissance, une déférence, un hommage peuvent être apportés aux survivants et à leurs descendants, privés de la transmission mémorielle, enfants sans enfance et endeuillés de morts sans sépulture. Le marché de l'art et les principales institutions, sans mentionner les pouvoirs publics, n'ont pourtant pas facilité après-guerre les recherches permettant de restituer ces biens familiaux.
Les salles des ventes, animées par le profit et la spéculation, ont témoigné indifférence, ignorance ou connivence sur un marché où la peinture est devenue, parmi les arts hégéliens, le plus corrompu. Sous l'action conjuguée des associations juives et des Etats-Unis, la question de la restitution a progressivement fait l'objet d'un consensus, obtenu certes aux forceps, et rendu plus difficile en raison de la valorisation des oeuvres d'art.
Mais Patrick Howlett-Martin interroge : de quel droit et en vertu de quelle éthique un pays, un musée, un collectionneur peuvent-ils s'adjuger des oeuvres d'art en déshérence qui ne leur appartiennent pas ?
Les salles des ventes, animées par le profit et la spéculation, ont témoigné indifférence, ignorance ou connivence sur un marché où la peinture est devenue, parmi les arts hégéliens, le plus corrompu. Sous l'action conjuguée des associations juives et des Etats-Unis, la question de la restitution a progressivement fait l'objet d'un consensus, obtenu certes aux forceps, et rendu plus difficile en raison de la valorisation des oeuvres d'art.
Mais Patrick Howlett-Martin interroge : de quel droit et en vertu de quelle éthique un pays, un musée, un collectionneur peuvent-ils s'adjuger des oeuvres d'art en déshérence qui ne leur appartiennent pas ?