La Memoire Obligee

Par : Jacques Aron

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  • Nombre de pages150
  • PrésentationBroché
  • Poids0.215 kg
  • Dimensions14,0 cm × 20,0 cm × 1,7 cm
  • ISBN2-87396-028-0
  • EAN9782873960285
  • Date de parution02/07/1999
  • ÉditeurDidier Devillez

Résumé

Commencé à la demande d'un fils, poursuivi par nécessité intérieure, L'année du souvenir m'a brusquement confronté aux questions inattendues de lecteurs familiers ou inconnus. Beaucoup se sont dit surpris par des préoccupations qu'ils ne me connaissaient ou ne me prêtaient pas. J'avais déjà eu l'occasion d'écrire à propos d'architecture, d'urbanisme, de peinture et aussi de politique. Mon rapport à l'insaisissable judéité et, partant, à l'Allemagne, pays gagné plus profondément que tout autre parla gangrène du monde civilisé, en a étonné plus d'un. Je ressens intensément mon appartenance à une humanité amputée qui est loin d'être remise du traumatisme opératoire. Comment faire comprendre que la judéité est distincte du judaïsme (religieux), que l'on peut, sans se singulariser apparemment par la langue, les coutumes, le costume, faire partie d'une communauté de destin historique ? Et en même temps, être profondément attaché au pays dans lequel on vit et dont on partage les problèmes. Une identité judéo-belge ? Quelques précisions ne me paraissent donc pas superflues ; elles forment la trame des chapitres de ce livre, qui peut à présent prendre une distance plus grande par rapport à la biographie de l'auteur. Personne ne définira jamais la judéité et je dirai d'emblée que c'est ce qui me la rend chère. Elle inquiète parce qu'elle défie les carcans. Je me garderai de toute casuistique, de me définir comme un Belge juif ou d'origine juive, aussi bien que comme un Juif belge. Je me méfie autant des définitions toujours arbitraires et autoritaires, par lesquelles les Juifs aussi bien que les non-juifs s'efforcent d'enfermer des individus dans le cercle des élus ou de les rejeter parmi les réprouvés. [...]
Commencé à la demande d'un fils, poursuivi par nécessité intérieure, L'année du souvenir m'a brusquement confronté aux questions inattendues de lecteurs familiers ou inconnus. Beaucoup se sont dit surpris par des préoccupations qu'ils ne me connaissaient ou ne me prêtaient pas. J'avais déjà eu l'occasion d'écrire à propos d'architecture, d'urbanisme, de peinture et aussi de politique. Mon rapport à l'insaisissable judéité et, partant, à l'Allemagne, pays gagné plus profondément que tout autre parla gangrène du monde civilisé, en a étonné plus d'un. Je ressens intensément mon appartenance à une humanité amputée qui est loin d'être remise du traumatisme opératoire. Comment faire comprendre que la judéité est distincte du judaïsme (religieux), que l'on peut, sans se singulariser apparemment par la langue, les coutumes, le costume, faire partie d'une communauté de destin historique ? Et en même temps, être profondément attaché au pays dans lequel on vit et dont on partage les problèmes. Une identité judéo-belge ? Quelques précisions ne me paraissent donc pas superflues ; elles forment la trame des chapitres de ce livre, qui peut à présent prendre une distance plus grande par rapport à la biographie de l'auteur. Personne ne définira jamais la judéité et je dirai d'emblée que c'est ce qui me la rend chère. Elle inquiète parce qu'elle défie les carcans. Je me garderai de toute casuistique, de me définir comme un Belge juif ou d'origine juive, aussi bien que comme un Juif belge. Je me méfie autant des définitions toujours arbitraires et autoritaires, par lesquelles les Juifs aussi bien que les non-juifs s'efforcent d'enfermer des individus dans le cercle des élus ou de les rejeter parmi les réprouvés. [...]
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