La malédiction. Le génocide des Arméniens dans la mémoire des Kurdes de Diyarbekir

Par : Adnan Çelik, Namik Kemal Dinç

Formats :

  • Paiement en ligne :
    • Livraison à domicile ou en point Mondial Relay indisponible
    • Retrait Click and Collect en magasin gratuit
  • Réservation en ligne avec paiement en magasin :
    • Indisponible pour réserver et payer en magasin
  • Nombre de pages344
  • PrésentationBroché
  • FormatGrand Format
  • Poids0.518 kg
  • Dimensions15,5 cm × 24,0 cm × 1,8 cm
  • ISBN978-2-343-22906-5
  • EAN9782343229065
  • Date de parution29/04/2021
  • ÉditeurL'Harmattan
  • TraducteurAli Terzioglu
  • TraducteurJocelyne Burkmann
  • PréfacierEtienne Copeaux

Résumé

On sait maintenant que les auteurs de violences sont assaillis de cauchemars et que leur mal-être se transmet de génération en génération. C'est la malédiction dont il est question ici, celle qui rôde en Turquie, encore et encore, depuis le génocide des Arméniens en 1915. Cet ouvrage dévoile et analyse la mémoire collective du génocide parmi les Kurdes de la région de Diyarbekir, dont les auteurs ont recueilli et analysé les témoignages.
La "malédiction", selon l'un des interviewés, aurait été pour au moins un siècle le prix du crime originel. La déportation des Arméniens et le génocide ont été perpétrés au vu et au su de la population, et les Kurdes, marqués par les récits de leurs parents ou grands-parents (parfois arméniens), ont brisé le tabou du silence et du déni, bravant les mensonges de l'Histoire officielle de l'Etat turc.
Le malaise les poursuit, et, d'une manière ou d'une autre, le génocide fait partie de leur vie. Comme le dit l'écrivain Zülküf Kisanak : "Tu prends conscience que tu as construit toute ta vie sur des mensonges. Tes joies, ton bonheur, tes peines, tes vêtements. Tu passes tes vingt-quatre heures avec des mensonges. Dans un coin de ton cerveau, une vérité continue de vivre, peut-être, mais elle n'arrive pas à se trouver une place dans la vie."
On sait maintenant que les auteurs de violences sont assaillis de cauchemars et que leur mal-être se transmet de génération en génération. C'est la malédiction dont il est question ici, celle qui rôde en Turquie, encore et encore, depuis le génocide des Arméniens en 1915. Cet ouvrage dévoile et analyse la mémoire collective du génocide parmi les Kurdes de la région de Diyarbekir, dont les auteurs ont recueilli et analysé les témoignages.
La "malédiction", selon l'un des interviewés, aurait été pour au moins un siècle le prix du crime originel. La déportation des Arméniens et le génocide ont été perpétrés au vu et au su de la population, et les Kurdes, marqués par les récits de leurs parents ou grands-parents (parfois arméniens), ont brisé le tabou du silence et du déni, bravant les mensonges de l'Histoire officielle de l'Etat turc.
Le malaise les poursuit, et, d'une manière ou d'une autre, le génocide fait partie de leur vie. Comme le dit l'écrivain Zülküf Kisanak : "Tu prends conscience que tu as construit toute ta vie sur des mensonges. Tes joies, ton bonheur, tes peines, tes vêtements. Tu passes tes vingt-quatre heures avec des mensonges. Dans un coin de ton cerveau, une vérité continue de vivre, peut-être, mais elle n'arrive pas à se trouver une place dans la vie."