La maladie et la Foi au Moyen Age. D'après les "Miracles de Nostre Dame" de Gautier de Coinci (1128-1236)

Par : Lydia Bonnaventure

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  • Nombre de pages116
  • PrésentationBroché
  • Poids0.18 kg
  • Dimensions22,1 cm × 14,3 cm × 1,3 cm
  • ISBN978-2-916488-45-5
  • EAN9782916488455
  • Date de parution18/05/2011
  • ÉditeurLa Louve

Résumé

Au Moyen Âge, la foi est omniprésente. On aime Dieu mais on le craint, on vénère la Vierge, les saints, on croit au pouvoir des reliques... De ce point de vue, la maladie est punition du pécheur, la guérison est récompense ou miséricorde. Tout dépend de Dieu. Nul mieux que Gautier de Coinci n'a su le montrer : dans ses Miracles, il a évoqué cela avec un tel talent qu'il a marqué les esprits. Son style frappe, dérange.
Son message passe par les images, par les mots crus, par ses propres interventions. De la sorte, ses Miracles de Nostre Dame ne sont pas seulement une oeuvre littéraire majeure du Moyen Age. Ils constituent aussi une source étonnante sur la maladie aux XIIe et XIIIe siècles et sur le sens que la religion donnait alors à ces étranges dérèglements du corps : on verra ici que la maladie faisait l'objet d'une véritable appropriation par l'Eglise, laquelle, sciemment ou non, profitait de la peur engendrée pour transmettre ses messages moralisateurs.
Au Moyen Âge, la foi est omniprésente. On aime Dieu mais on le craint, on vénère la Vierge, les saints, on croit au pouvoir des reliques... De ce point de vue, la maladie est punition du pécheur, la guérison est récompense ou miséricorde. Tout dépend de Dieu. Nul mieux que Gautier de Coinci n'a su le montrer : dans ses Miracles, il a évoqué cela avec un tel talent qu'il a marqué les esprits. Son style frappe, dérange.
Son message passe par les images, par les mots crus, par ses propres interventions. De la sorte, ses Miracles de Nostre Dame ne sont pas seulement une oeuvre littéraire majeure du Moyen Age. Ils constituent aussi une source étonnante sur la maladie aux XIIe et XIIIe siècles et sur le sens que la religion donnait alors à ces étranges dérèglements du corps : on verra ici que la maladie faisait l'objet d'une véritable appropriation par l'Eglise, laquelle, sciemment ou non, profitait de la peur engendrée pour transmettre ses messages moralisateurs.