La maladie d'être mouche

Par : Anne-Lou Steininger
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  • Nombre de pages233
  • PrésentationBroché
  • FormatGrand Format
  • Poids0.295 kg
  • Dimensions14,0 cm × 20,5 cm × 1,9 cm
  • ISBN2-07-074513-9
  • EAN9782070745135
  • Date de parution15/01/1997
  • CollectionBlanche
  • ÉditeurGallimard

Résumé

" Mourez tant que vous êtes vivants. Mourez en souriant ", ordonne à ses sujets celle qui se dit ici la Reine des mouches. Mais la peur est plus forte, et ce n'est qu'à l'usure, au terme d'une petite Iliade honteuse et solitaire, qu'ils succombent tous. Désespérant de les convertir au " gai mourir ", la souveraine entreprendra - calcul ou sollicitude ? - de les distraire en les berçant de contes et de promesses. Et voilà la Brodeuse qui commence à tisser dans le vide son royaume de bave, s'arrogeant par la parole un empire sans limites, un pouvoir absolu. " Je suis le Verbe ", pourrait-elle dire en toute simplicité. Polyphonie pour voix solo, bouffonnerie poétique sur le pouvoir et l'orgueil, ce texte s'insurge contre tout contrat que notre peur nous pousse à conclure avec le Despote, que celui-ci soit Dieu, le Roi, ou encore cette statue de vanité que notre bavardage érige et entretient en nous, ce tyran de comédie que nous appelons Moi et auquel nous sacrifions parfois jusqu'à la folie.
" Mourez tant que vous êtes vivants. Mourez en souriant ", ordonne à ses sujets celle qui se dit ici la Reine des mouches. Mais la peur est plus forte, et ce n'est qu'à l'usure, au terme d'une petite Iliade honteuse et solitaire, qu'ils succombent tous. Désespérant de les convertir au " gai mourir ", la souveraine entreprendra - calcul ou sollicitude ? - de les distraire en les berçant de contes et de promesses. Et voilà la Brodeuse qui commence à tisser dans le vide son royaume de bave, s'arrogeant par la parole un empire sans limites, un pouvoir absolu. " Je suis le Verbe ", pourrait-elle dire en toute simplicité. Polyphonie pour voix solo, bouffonnerie poétique sur le pouvoir et l'orgueil, ce texte s'insurge contre tout contrat que notre peur nous pousse à conclure avec le Despote, que celui-ci soit Dieu, le Roi, ou encore cette statue de vanité que notre bavardage érige et entretient en nous, ce tyran de comédie que nous appelons Moi et auquel nous sacrifions parfois jusqu'à la folie.