Une pure merveille !
Un roman d'une grande beauté, drôle, fin, extrêmement lumineux sur des sujets difficiles : la perte de
l'être aimé, la dureté de la vie et la tristesse qu'on barricade parfois... Elise franco-japonaise,
orpheline de sa maman veut poser LA question à son père et elle en trouvera le courage au fil des pages,
grâce au retour de sa grand-mère du japon, de sa rencontre avec son extravagante amie Stella..
Ensemble il ne diront plus Sayonara mais Mata Ne !
La ville de Piura, dans le nord du Pérou, avec la forêt vierge qui l'entoure, est le cadre de cette " comédie humaine " foisonnante de personnages,...
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Résumé
La ville de Piura, dans le nord du Pérou, avec la forêt vierge qui l'entoure, est le cadre de cette " comédie humaine " foisonnante de personnages, d'évènements intimes et de grandes aventures.
La maison verte, c'est le lupanar de Piura, dont Bonifacia, la petite Indienne élevée par les sœurs de la mission de Santa Maria de Nieva, finit par devenir la " locataire ". L'histoire de Bonifacia constitue l'un des liens les plus solides entre les diverses actions du livre : s'il s'agissait d'un roman classique, on pourrait dire qu'elle en est la " protagoniste ". D'autres lecteurs verront dans l'interminable descente du fleuve Maranon par le bandit Fushia la narration linéaire qui donne au livre son tempo. Mais il serait trompeur et vain de privilégier tels personnages ou telle aventure, de les isoler de l'orchestration dans laquelle le grand romancier péruvien les a fondus, leur donnant une dimension et une épaisseur qui permettent seules aux visages, aux épisodes, aux thèmes multiples d'apparaître dans toute leur lumière, alors éblouissante.
A Piura, un village poussiéreux du nord du Pérou, et dans la jungle amazonienne, les destins de don Anselmo, Bonifacia, Fushía, Lalita et la Chunga s'entrecroisent, formant une comédie humaine foisonnante d'aventures. Dans ce texte atypique d'inspiration autobiographique, il serait vain de privilégier tels personnages ou telles histoires, de les isoler de la symphonie composée par un Vargas Llosa chef d'orchestre. Car le roman se fait ici songe, polyphonie, joue avec les temporalités. Sa structure s'épanouit dans une merveilleuse complexité ; la narration y devenant matière qui se forme et se déforme sans cesse. La Maison verte, c'est le lupanar de Piura, qui détruit la ville par sa simple existence. Un symbole parmi tant d'autres des maux d'un pays malmené par la violence, la honte, le racisme, les enlèvements. Une vision intime de la décrépitude d'un monde qui s'engloutit lui-même.