La maison n'est pas à vendre

Par : Anne Richet

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  • Nombre de pages224
  • PrésentationBroché
  • FormatGrand Format
  • Poids0.325 kg
  • Dimensions22,0 cm × 15,0 cm × 2,0 cm
  • ISBN978-2-84231-528-3
  • EAN9782842315283
  • Date de parution31/03/2012
  • CollectionL'ancolie
  • ÉditeurSiloë

Résumé

Jean, 62 ans, rejoint son frère Paul dans la maison de leur enfance à Brissolles, afin de régler les détails de la vente suite au décès de leur mère survenu un an plus tôt. Durant le trajet à bord d'un autobus, il fait la connaissance de Sarah, 19 ans, avec laquelle il se lie. Un roman sur le temps intérieur Au-delà des tracasseries se rapportant à la gestion de cette maison sentimentale, le personnage est confronté à ses souvenirs.
Ceux liés à sa mère, qui lui est devenue étrangère avec le temps. Ceux liés à son frère dont il s'est toujours senti distant, mais qu'il est obligé de côtoyer à cause de cette maison dont ils partagent désormais la charge. Ceux liés à un père absent, qui a quitté le domicile familial il y a très longtemps et dont il cherche à reconstituer le parcours, la vie. Jean est confronté à la mémoire mais également au temps, celui qui est passé, celui qui passe.
À travers la rencontre d'une très jeune femme, Sarah, incarnation de la jeunesse, chimère qui se soustrait à lui sans cesse, Jean se heurte à l'impossible retour des choses. Le roman d'une maison Dans ce cheminement à travers le temps et les souvenirs, la maison se pose comme une allégorie de la vie intérieure du personnage. Le temps qui s'y déroule échappe à toute chronologie pour n'obéir qu'aux forces de la réminiscence.
Quand il comprend enfin qu'une part de son âme et de sa vie est restée entre ces murs, Jean décidera finalement de ne plus la vendre. Avec, sous-tendant tout cela, l'idée que tout ce qu'on fuit de notre passé nous reste attaché quoi qu'on fasse et l'idée qu'il est bien difficile de se réinventer de se réincarner dans une seconde jeunesse. Finalement, Jean part sur les traces de son père, vers son passé, en quittant Sarah.
Une écriture de l'intériorité, une écriture lente, posée, qui capte les mouvements de l'âme et s'oriente selon les réminiscences. Une écriture qui procède par petites touches, pour rendre compte de la lente sédimentation qui grève l'âme tout au long de l'existence. Entre écriture de l'intériorité et écriture de l'antériorité, c'est-à-dire de tout ce qui nous construit, voici un premier roman tout en délicatesse.
À découvrir.
Jean, 62 ans, rejoint son frère Paul dans la maison de leur enfance à Brissolles, afin de régler les détails de la vente suite au décès de leur mère survenu un an plus tôt. Durant le trajet à bord d'un autobus, il fait la connaissance de Sarah, 19 ans, avec laquelle il se lie. Un roman sur le temps intérieur Au-delà des tracasseries se rapportant à la gestion de cette maison sentimentale, le personnage est confronté à ses souvenirs.
Ceux liés à sa mère, qui lui est devenue étrangère avec le temps. Ceux liés à son frère dont il s'est toujours senti distant, mais qu'il est obligé de côtoyer à cause de cette maison dont ils partagent désormais la charge. Ceux liés à un père absent, qui a quitté le domicile familial il y a très longtemps et dont il cherche à reconstituer le parcours, la vie. Jean est confronté à la mémoire mais également au temps, celui qui est passé, celui qui passe.
À travers la rencontre d'une très jeune femme, Sarah, incarnation de la jeunesse, chimère qui se soustrait à lui sans cesse, Jean se heurte à l'impossible retour des choses. Le roman d'une maison Dans ce cheminement à travers le temps et les souvenirs, la maison se pose comme une allégorie de la vie intérieure du personnage. Le temps qui s'y déroule échappe à toute chronologie pour n'obéir qu'aux forces de la réminiscence.
Quand il comprend enfin qu'une part de son âme et de sa vie est restée entre ces murs, Jean décidera finalement de ne plus la vendre. Avec, sous-tendant tout cela, l'idée que tout ce qu'on fuit de notre passé nous reste attaché quoi qu'on fasse et l'idée qu'il est bien difficile de se réinventer de se réincarner dans une seconde jeunesse. Finalement, Jean part sur les traces de son père, vers son passé, en quittant Sarah.
Une écriture de l'intériorité, une écriture lente, posée, qui capte les mouvements de l'âme et s'oriente selon les réminiscences. Une écriture qui procède par petites touches, pour rendre compte de la lente sédimentation qui grève l'âme tout au long de l'existence. Entre écriture de l'intériorité et écriture de l'antériorité, c'est-à-dire de tout ce qui nous construit, voici un premier roman tout en délicatesse.
À découvrir.

Avis des lecteurs
Commentaires laissés par nos lecteurs

4.8/5
sur 4 notes dont 2 avis lecteurs
J'aime bien les marins alors
Pour une fois c'est pas de la vie marine du marin dont on va parler, mais de la vie d'avant et de la vie d'après la mer. On sent bien que jean, à terre, est un peu décalé , il prend encore ce bus qui ramène les écoliers si bien qu'à 62 ans de retour à la maison familiale qu'il faut liquider il rencontre une jeunette de 19 ans...
Pour une fois c'est pas de la vie marine du marin dont on va parler, mais de la vie d'avant et de la vie d'après la mer. On sent bien que jean, à terre, est un peu décalé , il prend encore ce bus qui ramène les écoliers si bien qu'à 62 ans de retour à la maison familiale qu'il faut liquider il rencontre une jeunette de 19 ans...
  • Inattendu
  • Emouvant
  • Ironique
  • XXe siècle
  • marseille et le midi
  • PORT
comment assumer un "héritage"....
le sujet du récit peut nous concerner personnellement, puisque le personnage principal est finallement la maison familiale dont Jean doit assumer sa part d'héritage, d'une façon ou d'une autre; et pour commencer, lorsqu'il se rend sur place, les souvenirs et émotions qui se dressent de façon imprévue et viennent s'immicer dans son présent et son passé . Loin d'un récit chronologique monotone,c'est par petites touches comme surgies inopinément à tout moment de l'instant présent que l'auteure tisse avec une grande habileté les histoires de ses personnages et l'incertitude des dénouements, nous tenant en haleine tout le long de la lecture Bravo pour ce premier roman!
le sujet du récit peut nous concerner personnellement, puisque le personnage principal est finallement la maison familiale dont Jean doit assumer sa part d'héritage, d'une façon ou d'une autre; et pour commencer, lorsqu'il se rend sur place, les souvenirs et émotions qui se dressent de façon imprévue et viennent s'immicer dans son présent et son passé . Loin d'un récit chronologique monotone,c'est par petites touches comme surgies inopinément à tout moment de l'instant présent que l'auteure tisse avec une grande habileté les histoires de ses personnages et l'incertitude des dénouements, nous tenant en haleine tout le long de la lecture Bravo pour ce premier roman!
  • Emouvant
  • XXe siècle
  • à Marseille
  • une maison
  • ses héritiers
  • village de provence
  • et les autres
Dérangements
Anne Richet
Grand Format
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