La maison du cyborg. Apprendre, transmettre, habiter un monde numérique

Par : Eric de Thoisy

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  • Nombre de pages249
  • PrésentationBroché
  • FormatGrand Format
  • Poids0.4 kg
  • Dimensions15,5 cm × 24,0 cm × 1,7 cm
  • ISBN978-2-343-22423-7
  • EAN9782343224237
  • Date de parution08/03/2021
  • CollectionOuverture philosophique. Débat
  • ÉditeurL'Harmattan

Résumé

Le contexte numérique, à comprendre dans sa double dimension technique et culturelle, renouvelle la relation de l'humain au savoir. La tradition livresque de transmission d'un contenu laisse place à un régime documentaire ouvert, inachevé. Les architectures des lieux de l'éducation sont-elles alors à remettre en question, pour accueillir des pratiques pédagogiques moins contraintes ? L'enjeu, essentiel, car il participe aux débats contemporains entre continuité et nouveauté, est à inscrire dans l'histoire des relations ambiguës entre architecture et (architecture) informatique.
Les deux disciplines, rejouant la concurrence entre livre et bâtiment, revendiquent une même responsabilité - l'archivage - et une même méthode - spatialiser la mémoire. Un compromis pacificateur est à trouver, sans quoi l'architecture pourrait se perdre dans l'abandon de sa fonction culturelle, symbolique. Un changement de cadre philosophique permet d'entamer ce travail. Le temps du bâti abordé comme pétrification d'une idée ou d'un moment semble inopérant et il y a à trouver d'autres modèles, aptes à capter l'inédit (l'incertain) numérique et à ouvrir, en réaction, des nouveaux champs pour l'architecture.
Le contexte numérique, à comprendre dans sa double dimension technique et culturelle, renouvelle la relation de l'humain au savoir. La tradition livresque de transmission d'un contenu laisse place à un régime documentaire ouvert, inachevé. Les architectures des lieux de l'éducation sont-elles alors à remettre en question, pour accueillir des pratiques pédagogiques moins contraintes ? L'enjeu, essentiel, car il participe aux débats contemporains entre continuité et nouveauté, est à inscrire dans l'histoire des relations ambiguës entre architecture et (architecture) informatique.
Les deux disciplines, rejouant la concurrence entre livre et bâtiment, revendiquent une même responsabilité - l'archivage - et une même méthode - spatialiser la mémoire. Un compromis pacificateur est à trouver, sans quoi l'architecture pourrait se perdre dans l'abandon de sa fonction culturelle, symbolique. Un changement de cadre philosophique permet d'entamer ce travail. Le temps du bâti abordé comme pétrification d'une idée ou d'un moment semble inopérant et il y a à trouver d'autres modèles, aptes à capter l'inédit (l'incertain) numérique et à ouvrir, en réaction, des nouveaux champs pour l'architecture.