La Maison de Bernadeta A. Edition bilingue français-espagnol

Par : Lourdes Ortiz

Formats :

  • Paiement en ligne :
    • Livraison à domicile ou en point Mondial Relay indisponible
    • Retrait Click and Collect en magasin gratuit
  • Réservation en ligne avec paiement en magasin :
    • Indisponible pour réserver et payer en magasin
  • Nombre de pages159
  • PrésentationBroché
  • Poids0.215 kg
  • Dimensions15,0 cm × 21,0 cm × 0,8 cm
  • ISBN978-2-85816-993-1
  • EAN9782858169931
  • Date de parution02/05/2008
  • CollectionNouvelles scènes hispaniques
  • ÉditeurPresses Universitaires Mirail
  • TraducteurDorothée Suarez

Résumé

" Comme tu jouirais, hein, de nous voir, mes filles et moi, sur la route du lupanar ! ". Ce que la Bernarda de Lorca annonçait avec ironie comme le grotesque et improbable destin de sa maison, Lourdes Ortiz le met à exécution dans El Local de Bernardeta A. Autre siècle, autres femmes, autre drame ? Dans le miroir déformant du temps, le cloître de Bernarda devient un bordel, royaume décadent de " Madame " et de " ses filles ". Une cage dorée à la porte close, où l'on est protégé des dangers de la rue mais où il n'y a plus rien à attendre que la mort. Cette mort que vient de se donner Adelita. L'ombre de Pepe el Romano, elle, plane toujours. Mac détesté et vieillissant, il s'oublie à pleurer le suicide de la plus jeune et se console en sacrifiant aux lois du marché : " modernisation ", " rentabilité "... deviennent les maîtres-mots de l'univers de ces femmes qui ne croient plus en rien, mais rêvent sans se le dire d'un ange qui les sauverait.
" Comme tu jouirais, hein, de nous voir, mes filles et moi, sur la route du lupanar ! ". Ce que la Bernarda de Lorca annonçait avec ironie comme le grotesque et improbable destin de sa maison, Lourdes Ortiz le met à exécution dans El Local de Bernardeta A. Autre siècle, autres femmes, autre drame ? Dans le miroir déformant du temps, le cloître de Bernarda devient un bordel, royaume décadent de " Madame " et de " ses filles ". Une cage dorée à la porte close, où l'on est protégé des dangers de la rue mais où il n'y a plus rien à attendre que la mort. Cette mort que vient de se donner Adelita. L'ombre de Pepe el Romano, elle, plane toujours. Mac détesté et vieillissant, il s'oublie à pleurer le suicide de la plus jeune et se console en sacrifiant aux lois du marché : " modernisation ", " rentabilité "... deviennent les maîtres-mots de l'univers de ces femmes qui ne croient plus en rien, mais rêvent sans se le dire d'un ange qui les sauverait.