La main sous le fer rouge. Le jugement de Dieu au Moyen Age

Par : Bruno Lemesle

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  • Nombre de pages75
  • PrésentationBroché
  • FormatPoche
  • Poids0.068 kg
  • Dimensions10,5 cm × 17,5 cm × 0,7 cm
  • ISBN978-2-36441-172-2
  • EAN9782364411722
  • Date de parution15/04/2016
  • CollectionEssais
  • ÉditeurEU de Dijon

Résumé

Les ordalies, ou jugements de Dieu, sont des épreuves qui passent pour irrationnelles à nos yeux contemporains. Elles sont considérées comme l'un des traits les plus archaïques de la justice du Moyen Age. Leur interdiction par le pape Innocent III en 1215 est-elle le signe d'une évolution vers la modernité ? La coïncidence de cette date avec l'essor des enquêtes dont, par certains traits, notre justice actuelle a hérité, pourrait le laisser penser.
Pourtant, pour qui observe le temps des ordalies, dont le démarrage commence vraiment sous le règne de Charlemagne, l'irrationalité de ces épreuves ne va pas de soi. Ni leur essor ni leur interdiction ne sont spontanés. L'un comme l'autre résultent de choix volontaires des autorités politiques et religieuses. Pourquoi les souverains carolingiens ont-ils soudain encouragé les ordalies ? L'Eglise a-t-elle eu une attitude unanime vis-à-vis des jugements de Dieu ? Pourquoi certains hommes d'Eglise ont-ils dénoncé des manipulations ? Quel rôle les évêques ont-ils joué au sein de leurs diocèses ? Comment la population réagissait-elle ? Pourquoi le pape Innocent III a-t-il pris la décision d'interdire les ordalies après des décennies d'hésitations de la part des autorités ecclésiastiques ? Telles sont les principales questions abordées dans ce livre où l'on verra que le choix de s'en remettre au jugement de Dieu était moins irrationnel qu'il y paraît.
Les ordalies, ou jugements de Dieu, sont des épreuves qui passent pour irrationnelles à nos yeux contemporains. Elles sont considérées comme l'un des traits les plus archaïques de la justice du Moyen Age. Leur interdiction par le pape Innocent III en 1215 est-elle le signe d'une évolution vers la modernité ? La coïncidence de cette date avec l'essor des enquêtes dont, par certains traits, notre justice actuelle a hérité, pourrait le laisser penser.
Pourtant, pour qui observe le temps des ordalies, dont le démarrage commence vraiment sous le règne de Charlemagne, l'irrationalité de ces épreuves ne va pas de soi. Ni leur essor ni leur interdiction ne sont spontanés. L'un comme l'autre résultent de choix volontaires des autorités politiques et religieuses. Pourquoi les souverains carolingiens ont-ils soudain encouragé les ordalies ? L'Eglise a-t-elle eu une attitude unanime vis-à-vis des jugements de Dieu ? Pourquoi certains hommes d'Eglise ont-ils dénoncé des manipulations ? Quel rôle les évêques ont-ils joué au sein de leurs diocèses ? Comment la population réagissait-elle ? Pourquoi le pape Innocent III a-t-il pris la décision d'interdire les ordalies après des décennies d'hésitations de la part des autorités ecclésiastiques ? Telles sont les principales questions abordées dans ce livre où l'on verra que le choix de s'en remettre au jugement de Dieu était moins irrationnel qu'il y paraît.