J’avoue avoir une affection particulière pour les écrivains (français ou étrangers) du XIXème et début du XXème siècle. Ainsi qu’une admiration non dissimulée pour les auteurs de nouvelles (exercice qui reste, selon moi, l’un des plus difficiles).
Pourtant, le fait que je les aime, parfois avec excès, ne m’empêche pas d’être critique, avec tout autant d’excès, lorsque j’en découvre de nouveaux/nouvelles.
Forcément.
Après tout, nous ne sommes jamais aussi difficiles que sur ce que l’on estime devoir être parfait.
J’abordais donc la découverte de ce
recueil de nouvelles de très bon cœur, mais déjà prête à le faire passer sous le feu nourri de mes comparaisons...
Comparaisons bien vite remisées au fond d’un placard après la lecture de seulement quelques-unes de ses pages.
Si Shirley Jackson est connue pour certains de ses romans d’horreur (genre que je n’aime guère), elle excelle tout bonnement dans le registre de la nouvelle noire (que j’apprécie énormément).
Chacune des nouvelles réunies ici est un petit travail d’orfèvre.
À partir de situations qui paraissent au début banales, l’auteure nous plonge en quelques phrases dans des ambiances angoissantes et glaçantes à souhait, qui finissent, après un nombre limité de pages, en apothéose.
Ici tout peut être sujet aux cauchemars.
Une fête annuelle, un cendrier, une lettre, ou même un simple inconnu croisé dans la rue, le mal peut se cacher et revêt les atours les plus anodins...
La Loterie, Paranoïa, Quelle Idée, Les Vacanciers, voilà quelques-uns des titres qui vous emporteront dans un tourbillon de noirceur absolument jouissif.
Au nombre de treize (hasard ? Vraiment ?), ces nouvelles vont vous happer, vous faire frissonner et vous ravir.
Vous trouverez également, à la fin du livre, un peu plus d’une vingtaine de pages, signées Myles Hyman, qui nous fait un petit résumé passionnant de la vie et de l’œuvre de l’auteure.
Y compris des extraits des milliers de lettres de menaces, d’insultes, ou de questionnements, qu’elle avait reçues suite à la première publication de La Loterie.
Existe-t-il une meilleure preuve de l’intérêt que mérite Shirley Jackson ?
Alors n’hésitez pas et lisez cet excellent recueil !
A devorer.
J’avoue avoir une affection particulière pour les écrivains (français ou étrangers) du XIXème et début du XXème siècle. Ainsi qu’une admiration non dissimulée pour les auteurs de nouvelles (exercice qui reste, selon moi, l’un des plus difficiles).
Pourtant, le fait que je les aime, parfois avec excès, ne m’empêche pas d’être critique, avec tout autant d’excès, lorsque j’en découvre de nouveaux/nouvelles.
Forcément.
Après tout, nous ne sommes jamais aussi difficiles que sur ce que l’on estime devoir être parfait.
J’abordais donc la découverte de ce recueil de nouvelles de très bon cœur, mais déjà prête à le faire passer sous le feu nourri de mes comparaisons...
Comparaisons bien vite remisées au fond d’un placard après la lecture de seulement quelques-unes de ses pages.
Si Shirley Jackson est connue pour certains de ses romans d’horreur (genre que je n’aime guère), elle excelle tout bonnement dans le registre de la nouvelle noire (que j’apprécie énormément).
Chacune des nouvelles réunies ici est un petit travail d’orfèvre.
À partir de situations qui paraissent au début banales, l’auteure nous plonge en quelques phrases dans des ambiances angoissantes et glaçantes à souhait, qui finissent, après un nombre limité de pages, en apothéose.
Ici tout peut être sujet aux cauchemars.
Une fête annuelle, un cendrier, une lettre, ou même un simple inconnu croisé dans la rue, le mal peut se cacher et revêt les atours les plus anodins...
La Loterie, Paranoïa, Quelle Idée, Les Vacanciers, voilà quelques-uns des titres qui vous emporteront dans un tourbillon de noirceur absolument jouissif.
Au nombre de treize (hasard ? Vraiment ?), ces nouvelles vont vous happer, vous faire frissonner et vous ravir.
Vous trouverez également, à la fin du livre, un peu plus d’une vingtaine de pages, signées Myles Hyman, qui nous fait un petit résumé passionnant de la vie et de l’œuvre de l’auteure.
Y compris des extraits des milliers de lettres de menaces, d’insultes, ou de questionnements, qu’elle avait reçues suite à la première publication de La Loterie.
Existe-t-il une meilleure preuve de l’intérêt que mérite Shirley Jackson ?
Alors n’hésitez pas et lisez cet excellent recueil !