La Loi des hommes

Par : Wendall Utroi
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  • Nombre de pages317
  • PrésentationBroché
  • FormatPoche
  • Poids0.17 kg
  • Dimensions11,1 cm × 17,9 cm × 1,4 cm
  • ISBN978-2-253-18157-6
  • EAN9782253181576
  • Date de parution29/09/2021
  • CollectionLe livre de poche. Policier &
  • ÉditeurLGF/Livre de Poche

Résumé

Jacques est cantonnier à Houtkerque, dans le Nord. Ce qu'il découvre ce matin-là en nettoyant la sépulture centenaire de J. Wallace Hardwell va bouleverser sa vie : un livre de mémoires écrits en anglais, oeuvre d'un inspecteur des moeurs de Scotland Yard qui a vécu dans la capitale anglaise pendant l'époque victorienne. Jacques va plonger dans les bas-fonds du Londres de Jack l'Eventreur, happé par une enquête secrète aux relents nauséabonds.
Entre crimes et passions, amour et trahison, il est transporté là où s'affrontent l'honneur et l'horreur de la loi des hommes.
Jacques est cantonnier à Houtkerque, dans le Nord. Ce qu'il découvre ce matin-là en nettoyant la sépulture centenaire de J. Wallace Hardwell va bouleverser sa vie : un livre de mémoires écrits en anglais, oeuvre d'un inspecteur des moeurs de Scotland Yard qui a vécu dans la capitale anglaise pendant l'époque victorienne. Jacques va plonger dans les bas-fonds du Londres de Jack l'Eventreur, happé par une enquête secrète aux relents nauséabonds.
Entre crimes et passions, amour et trahison, il est transporté là où s'affrontent l'honneur et l'horreur de la loi des hommes.

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4.5/5
sur 2 notes dont 2 avis lecteurs
Un bouleversant cri du cœur
Jacques est un employé communal. Une de ses tâches consiste à « déloger » les corps, lorsque les concessions dépassent cent ans. Souvent, les défunts sont enterrés avec des souvenirs, qu’il a toujours laissés avec les ossements. Mais lorsque trois jours avant ses cinquante-huit ans, il découvre un coffret en fer auprès du corps d’un Anglais inconnu, qui a suscité de nombreuses rumeurs, sa curiosité est la plus forte. A l’intérieur de la valisette, se trouve une liasse impressionnante de feuillets. Le texte est rédigé en anglais et il demande à sa fille de lui traduire. Commence alors, pour tous les deux, un voyage effroyable dans le passé. En 1884, J. Wallace Hardwell est l’un des plus jeunes inspecteurs de Scotland Yard. En juin 1889, il est contacté par un émissaire de la Couronne, qui lui confie la mission d’étouffer un scandale susceptible d’atteindre des membres de la famille royale. Pour mener ses investigations, seuls les noms de trois suspects lui sont fournis. Sa première action est de procéder à leur arrestation et de les interroger. Le policier est alors immergé dans les profondeurs de Londres, à l’époque victorienne. Il plonge dans l’enfer des lupanars et ce qu’il découvre sur la condition des femmes dans les quartiers pauvres et sur le destin des enfants le révolte. Être née du sexe féminin ne laissait que peu de choix : victime ou bourreau. Wallace comprend que certains actes répréhensibles sont commis pour empêcher des situations encore pires. L’horreur n’a pas de limites et lorsque l’on y est confronté, on accepte un mal pour entraver celui d’après. Ce monde, l’inspecteur ne le connaissait pas et il n’est pas préparé à sa noirceur. Il essaie, alors, de comprendre ceux qui ne peuvent pas le changer et luttent à leur manière. Wallace a tenté d’arrêter ces trafics. Hélas, à son époque, comme maintenant, les puissants considèrent que certaines vies ne valent rien. A travers ce récit historique, Wendall Utroi fait le lien avec notre ère. Les trafics d’enfants existent toujours et c’est toujours à la victime de prouver qu’elle n’était pas consentante. L’auteur rappelle que plus de deux siècles après le scandale de Cleveland Street, les sentences montrent que la condition des enfants n’a pas tant évolué. Le hasard a voulu que je lise La loi des hommes, alors que ma fille étudie les droits de l’enfant, à l’école. J’ai été obligée de lui expliquer l’article indiquant que la prostitution des enfants est interdite. Il est difficile de traduire l’inconcevable à sa fille. La loi des hommes est un bouleversant cri du cœur. J’ai la sensation que Wendall a voulu exprimer son indignation au sujet des lois qui ne protègent pas assez les enfants, ainsi que sa révolte envers les hommes qui détruisent les vies des petits. Wallace est un policier empli d’humanité, qui essaie de changer les choses. Ne serait-il pas le miroir de l’auteur ?
Jacques est un employé communal. Une de ses tâches consiste à « déloger » les corps, lorsque les concessions dépassent cent ans. Souvent, les défunts sont enterrés avec des souvenirs, qu’il a toujours laissés avec les ossements. Mais lorsque trois jours avant ses cinquante-huit ans, il découvre un coffret en fer auprès du corps d’un Anglais inconnu, qui a suscité de nombreuses rumeurs, sa curiosité est la plus forte. A l’intérieur de la valisette, se trouve une liasse impressionnante de feuillets. Le texte est rédigé en anglais et il demande à sa fille de lui traduire. Commence alors, pour tous les deux, un voyage effroyable dans le passé. En 1884, J. Wallace Hardwell est l’un des plus jeunes inspecteurs de Scotland Yard. En juin 1889, il est contacté par un émissaire de la Couronne, qui lui confie la mission d’étouffer un scandale susceptible d’atteindre des membres de la famille royale. Pour mener ses investigations, seuls les noms de trois suspects lui sont fournis. Sa première action est de procéder à leur arrestation et de les interroger. Le policier est alors immergé dans les profondeurs de Londres, à l’époque victorienne. Il plonge dans l’enfer des lupanars et ce qu’il découvre sur la condition des femmes dans les quartiers pauvres et sur le destin des enfants le révolte. Être née du sexe féminin ne laissait que peu de choix : victime ou bourreau. Wallace comprend que certains actes répréhensibles sont commis pour empêcher des situations encore pires. L’horreur n’a pas de limites et lorsque l’on y est confronté, on accepte un mal pour entraver celui d’après. Ce monde, l’inspecteur ne le connaissait pas et il n’est pas préparé à sa noirceur. Il essaie, alors, de comprendre ceux qui ne peuvent pas le changer et luttent à leur manière. Wallace a tenté d’arrêter ces trafics. Hélas, à son époque, comme maintenant, les puissants considèrent que certaines vies ne valent rien. A travers ce récit historique, Wendall Utroi fait le lien avec notre ère. Les trafics d’enfants existent toujours et c’est toujours à la victime de prouver qu’elle n’était pas consentante. L’auteur rappelle que plus de deux siècles après le scandale de Cleveland Street, les sentences montrent que la condition des enfants n’a pas tant évolué. Le hasard a voulu que je lise La loi des hommes, alors que ma fille étudie les droits de l’enfant, à l’école. J’ai été obligée de lui expliquer l’article indiquant que la prostitution des enfants est interdite. Il est difficile de traduire l’inconcevable à sa fille. La loi des hommes est un bouleversant cri du cœur. J’ai la sensation que Wendall a voulu exprimer son indignation au sujet des lois qui ne protègent pas assez les enfants, ainsi que sa révolte envers les hommes qui détruisent les vies des petits. Wallace est un policier empli d’humanité, qui essaie de changer les choses. Ne serait-il pas le miroir de l’auteur ?
  • Londres
  • époque victorienne
  • condition féminine
  • maltraitance
  • Suspense
  • Thriller historique
Excellent polar historique.
Une des choses les plus importantes, pour un roman réussi, c’est d’arriver à faire ressentir l’atmosphère de l’intrigue aux lecteurs. Et de ce point de vue, comme de beaucoup d’autres d’ailleurs, La Loi des Hommes est une formidable lecture. Wendall Utroi ne se contente pas de nous raconter une ville de Londres du XIXe siècle, il lui fait prendre vie sous nos yeux. On ressent tout, de ce lieu et des personnes qui y errent. L’humidité, le brouillard, la puanteur des bas fonds de la capitale britannique nous sautent à la gorge à chaque page. Tout comme le désespoir suintant de ses habitants. Il ne faisait pas bon être pauvre dans cette ville à cette époque. Il ne faisait pas bon être une femme, à cette époque. Alors pour des femmes pauvres, quelles étaient les chances de survie ? En découvrant le journal intime de Wallace Hardwell, et en demandant à sa fille de le lui traduire, Jacques ne s’attendait pas du tout à se retrouver au cœur d’une telle enquête. Et nous non plus. Et pourtant, tout comme lui, une fois les premières pages lues, il nous faut absolument savoir. Et tenter de comprendre. Peu d’auteurs réussissent à faire transpirer une telle ambiance de leurs lignes. Patrick Süskind y est incroyablement bien arrivé avec son magnifique et troublant « Parfum ». Il est LA référence ultime pour moi, en terme d’immersion du lecteur dans le décor d’un roman. Et, pour une fois, je viens de découvrir, avec Wendall Utroi, un écrivain qui s’en rapproche énormément. Aussi terrible que soit l’histoire de La Loi des Hommes, elle est fascinante. Il faut savoir que ce scandale a réellement existé, et que la plupart des lieux et des protagonistes sont parfaitement respectés par l’auteur. Ce polar est d’autant plus brûlant que, pour être historique, il n’en est pas moins furieusement actuel dans son sujet. Vous serez surpris de constater à quel point certains dérives de la Loi sont toujours d’actualité... C’est donc un excellent thriller que l’auteur nous propose ici. Tout en finesse, malgré la brutalité du thème. Et ses 390 pages défilent à toute allure. Une nouveauté à découvrir sans hésiter, autant pour la plume que pour pour l’histoire.
Une des choses les plus importantes, pour un roman réussi, c’est d’arriver à faire ressentir l’atmosphère de l’intrigue aux lecteurs. Et de ce point de vue, comme de beaucoup d’autres d’ailleurs, La Loi des Hommes est une formidable lecture. Wendall Utroi ne se contente pas de nous raconter une ville de Londres du XIXe siècle, il lui fait prendre vie sous nos yeux. On ressent tout, de ce lieu et des personnes qui y errent. L’humidité, le brouillard, la puanteur des bas fonds de la capitale britannique nous sautent à la gorge à chaque page. Tout comme le désespoir suintant de ses habitants. Il ne faisait pas bon être pauvre dans cette ville à cette époque. Il ne faisait pas bon être une femme, à cette époque. Alors pour des femmes pauvres, quelles étaient les chances de survie ? En découvrant le journal intime de Wallace Hardwell, et en demandant à sa fille de le lui traduire, Jacques ne s’attendait pas du tout à se retrouver au cœur d’une telle enquête. Et nous non plus. Et pourtant, tout comme lui, une fois les premières pages lues, il nous faut absolument savoir. Et tenter de comprendre. Peu d’auteurs réussissent à faire transpirer une telle ambiance de leurs lignes. Patrick Süskind y est incroyablement bien arrivé avec son magnifique et troublant « Parfum ». Il est LA référence ultime pour moi, en terme d’immersion du lecteur dans le décor d’un roman. Et, pour une fois, je viens de découvrir, avec Wendall Utroi, un écrivain qui s’en rapproche énormément. Aussi terrible que soit l’histoire de La Loi des Hommes, elle est fascinante. Il faut savoir que ce scandale a réellement existé, et que la plupart des lieux et des protagonistes sont parfaitement respectés par l’auteur. Ce polar est d’autant plus brûlant que, pour être historique, il n’en est pas moins furieusement actuel dans son sujet. Vous serez surpris de constater à quel point certains dérives de la Loi sont toujours d’actualité... C’est donc un excellent thriller que l’auteur nous propose ici. Tout en finesse, malgré la brutalité du thème. Et ses 390 pages défilent à toute allure. Une nouveauté à découvrir sans hésiter, autant pour la plume que pour pour l’histoire.
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