La Loi De Say Sera-T-Elle Enfin Rejetee ? Une Nouvelle Approche De La Surproduction

Par : Henri Denis

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  • Nombre de pages171
  • PrésentationBroché
  • Poids0.33 kg
  • Dimensions15,6 cm × 24,0 cm × 1,8 cm
  • ISBN2-7178-3848-1
  • EAN9782717838480
  • Date de parution22/04/1999
  • ÉditeurEconomica

Résumé

Jean Baptiste Say, au début du 19e siècle, a affirmé que la surproduction générale était impossible, c'est-à-dire qu'il était impossible que l'on produise trop de toutes les catégories de biens à la fois. Le système de Walras a confirmé cette doctrine en lui ajoutant que le plein emploi du travail était nécessairement assuré dans une économie de marché libre. De nombreux économistes adhèrent encore aujourd'hui à ces thèses. Marx et Keynes ont tenté de réfuter Say en s'appuyant sur l'idée qu'il est possible que les individus épargnent une trop grande fraction de leurs revenus. Cette réfutation est peu satisfaisante car il est difficile de dire où se trouverait la fraction de l'épargne qui n'est pas investie. La réfutation de Say peut être donnée aujourd'hui en partant du fait que les profits réalisés par l'ensemble des entreprises sont nécessairement égaux à la somme que l'on obtient en ajoutant aux profits distribués par les entreprises le montant des investissements non financés par l'épargne des ménages. Si cette somme est insuffisante, les profits réalisés seront inférieurs aux profits espérés par les entrepreneurs. Il y aura surproduction.
Jean Baptiste Say, au début du 19e siècle, a affirmé que la surproduction générale était impossible, c'est-à-dire qu'il était impossible que l'on produise trop de toutes les catégories de biens à la fois. Le système de Walras a confirmé cette doctrine en lui ajoutant que le plein emploi du travail était nécessairement assuré dans une économie de marché libre. De nombreux économistes adhèrent encore aujourd'hui à ces thèses. Marx et Keynes ont tenté de réfuter Say en s'appuyant sur l'idée qu'il est possible que les individus épargnent une trop grande fraction de leurs revenus. Cette réfutation est peu satisfaisante car il est difficile de dire où se trouverait la fraction de l'épargne qui n'est pas investie. La réfutation de Say peut être donnée aujourd'hui en partant du fait que les profits réalisés par l'ensemble des entreprises sont nécessairement égaux à la somme que l'on obtient en ajoutant aux profits distribués par les entreprises le montant des investissements non financés par l'épargne des ménages. Si cette somme est insuffisante, les profits réalisés seront inférieurs aux profits espérés par les entrepreneurs. Il y aura surproduction.
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