La liberté de la presse écrite dans l'ordre juridique algérien

Par : Nassima Ferchiche

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  • Nombre de pages630
  • PrésentationBroché
  • Poids1.019 kg
  • Dimensions16,0 cm × 24,0 cm × 3,5 cm
  • ISBN978-2-916606-56-9
  • EAN9782916606569
  • Date de parution20/12/2011
  • CollectionCollection des Thèses
  • ÉditeurFondation Varenne
  • PréfacierBrahim Brahimi
  • PréfacierJean-Pierre Massias

Résumé

Vingt ans après la naissance de la presse privée algérienne et l'adoption de la loi du 3 avril 1990, relative à l'information, cette étude vient décrypter la manière dont le droit algérien consacre et protège la liberté de la presse. Concrètement, depuis l'indépendance, la Constitution algérienne a toujours reconnu la liberté d'expression, dont la liberté de la presse est une application. Le législateur, par des textes épars dans un premier temps, a entériné cette protection constitutionnelle de la liberté de la presse, tout en précisant son cadre d'exercice.
Ce cadre tantôt trop strict tantôt silencieux sur des points pourtant fondamentaux (comme la question de la publicité) laissait présager les limites bientôt découvertes, dans un contexte où l'état d'urgence décrété le 9 février 1992 n'a été abrogé que le 23 février 2011. Cet ouvrage confronte les prescriptions juridiques relatives à la liberté de la presse aux réalités pratiques de la presse algérienne.
Le degré d'effectivité de cette liberté dans ce pays en transition démocratique est envisagé comme l'un des critères de l'évolution du processus démocratique en Algérie. La liberté de la presse apparaît donc comme un précieux indicateur, un révélateur, de la réalité de la transition démocratique en Algérie. À ce titre, ce travail peut constituer une analyse exportable aux voisins maghrébins, d'une part, et à l'ensemble des États en transition, d'autre part.
Souvent, notamment dans les pays arabes, on constate un véritable pharisaïsme juridique d'origine politique. Partout où la liberté de la presse est menacée, un corpus juridique assez important met en avant la garantie de la liberté de la presse. Dans les faits, l'application des règles juridiques se révèle cependant toujours restrictive. Cet ouvrage se veut à la fois une étude aboutie d'un champ jusque-là inexploré et un point de départ à de nécessaires et futures recherches sur la liberté de la presse dans le monde arabe et, plus largement, dans les pays en transition démocratique.
Vingt ans après la naissance de la presse privée algérienne et l'adoption de la loi du 3 avril 1990, relative à l'information, cette étude vient décrypter la manière dont le droit algérien consacre et protège la liberté de la presse. Concrètement, depuis l'indépendance, la Constitution algérienne a toujours reconnu la liberté d'expression, dont la liberté de la presse est une application. Le législateur, par des textes épars dans un premier temps, a entériné cette protection constitutionnelle de la liberté de la presse, tout en précisant son cadre d'exercice.
Ce cadre tantôt trop strict tantôt silencieux sur des points pourtant fondamentaux (comme la question de la publicité) laissait présager les limites bientôt découvertes, dans un contexte où l'état d'urgence décrété le 9 février 1992 n'a été abrogé que le 23 février 2011. Cet ouvrage confronte les prescriptions juridiques relatives à la liberté de la presse aux réalités pratiques de la presse algérienne.
Le degré d'effectivité de cette liberté dans ce pays en transition démocratique est envisagé comme l'un des critères de l'évolution du processus démocratique en Algérie. La liberté de la presse apparaît donc comme un précieux indicateur, un révélateur, de la réalité de la transition démocratique en Algérie. À ce titre, ce travail peut constituer une analyse exportable aux voisins maghrébins, d'une part, et à l'ensemble des États en transition, d'autre part.
Souvent, notamment dans les pays arabes, on constate un véritable pharisaïsme juridique d'origine politique. Partout où la liberté de la presse est menacée, un corpus juridique assez important met en avant la garantie de la liberté de la presse. Dans les faits, l'application des règles juridiques se révèle cependant toujours restrictive. Cet ouvrage se veut à la fois une étude aboutie d'un champ jusque-là inexploré et un point de départ à de nécessaires et futures recherches sur la liberté de la presse dans le monde arabe et, plus largement, dans les pays en transition démocratique.