La lettre écarlate

Par : Nathaniel Hawthorne
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  • Nombre de pages360
  • PrésentationBroché
  • FormatPoche
  • Poids0.195 kg
  • Dimensions11,0 cm × 18,0 cm × 1,6 cm
  • ISBN978-2-253-16385-5
  • EAN9782253163855
  • Date de parution25/03/2015
  • CollectionLe Livre de poche. Classiques
  • ÉditeurLGF/Livre de Poche
  • TraducteurPierre Goubert

Résumé

Boston, 1642. Hester, dont le mari est porté disparu, est mise au pilori car elle a commis l'adultère. Condamnée par la colonie puritaine à porter jusqu'à la fin de sa vie sur la poitrine un A écarlate, elle part vivre à la périphérie de la ville, seule avec sa fille, car elle a refusé de livrer le nom de son amant... Considéré comme le premier grand roman du continent américain, cet ouvrage connut à sa publication en 1850 un immense succès, mais par sa peinture d'une société intégriste et d'une femme éprise de liberté, il n'a rien perdu aujourd'hui de sa force et de son attrait.
"Un roman admirable, extraordinaire [... ] il possède le charme et le mystère des grandes oeuvres d'art" (Henry James).
Boston, 1642. Hester, dont le mari est porté disparu, est mise au pilori car elle a commis l'adultère. Condamnée par la colonie puritaine à porter jusqu'à la fin de sa vie sur la poitrine un A écarlate, elle part vivre à la périphérie de la ville, seule avec sa fille, car elle a refusé de livrer le nom de son amant... Considéré comme le premier grand roman du continent américain, cet ouvrage connut à sa publication en 1850 un immense succès, mais par sa peinture d'une société intégriste et d'une femme éprise de liberté, il n'a rien perdu aujourd'hui de sa force et de son attrait.
"Un roman admirable, extraordinaire [... ] il possède le charme et le mystère des grandes oeuvres d'art" (Henry James).

Avis des lecteurs
Commentaires laissés par nos lecteurs

3.8/5
sur 9 notes dont 1 avis lecteur
Un pamphlet contre le puritanisme américain qui fit grand bruit à son époque
Nous sommes en 1642. Alors que son mari est porté disparu, Hesther est mise au pilori pour adultère et condamnée par la communauté puritaine de Boston, outre à la prison et à l’exil aux marges de la ville, à porter en permanence la marque infamante de sa faute, une grande lettre A rouge. De son crime naîtra une petite fille, Pearl, dont Hesther refusera obstinément de dénoncer le père. Secrètement rongé par la lâcheté et la culpabilité, celui-ci n’en continuera pas moins une existence de notable respecté, pourtant soumise à son insu à la vindicte soupçonneuse et vengeresse du mari d’Hesther, discrètement réapparu sous une nouvelle identité. Un des premiers romans de la littérature américaine, ce virulent pamphlet contre l’hypocrisie du puritanisme fit grand bruit à sa parution en 1850. L’auteur y règle en quelque sorte un compte avec sa propre famille, ses ancêtres eux-mêmes puritains ayant pris part à la chasse aux sorcières de Salem en 1692. Le roman commence d’ailleurs par un prologue en partie auto-biographique, qui a pour effet de donner un vernis d’authenticité à l’histoire inventée qui va suivre. L’intrigue s’avère assez transparente, l’amant étant très vite identifiable par le lecteur. Toute la finalité du récit réside dans la symbolique des personnages : Pearl, farfadet moqueur, insaisissable et maléfique, est l’image-même de la faute si réprouvée par la loi puritaine. Face à elle, Hesther, couverte d’opprobre, s’avère la plus chrétienne dans ses comportements et se rachète par sa charité envers les plus faibles, tandis que les membres de la communauté jugés les plus moralement dignes cachent des travers que personne ne sait voir. Le style, souvent ampoulé, alourdi des commentaires de l’auteur sur les personnages et l’intrigue comme s’il craignait de ne pas être suffisamment compris, encombré de répétitions et de longueurs, est quand à lui extrêmement daté. L’insistance à illustrer toujours les mêmes traits des protagonistes finit d’ailleurs par en rendre certains parfaitement horripilants, tel le pasteur Arthur Dimmesdale dans son auto-flagellation lâche et complaisante. La lecture reste néanmoins facile et agréable, et revêt une dimension historique et sociale qui n’a pas érigé pour rien cette œuvre au rang des classiques de la littérature. Si elle peut paraître surannée sur la forme, son fond est hélas toujours d’actualité, dans certains lieux et milieux où le dogme religieux sert toujours à couvrir de bien grandes hypocrisies morales.
Nous sommes en 1642. Alors que son mari est porté disparu, Hesther est mise au pilori pour adultère et condamnée par la communauté puritaine de Boston, outre à la prison et à l’exil aux marges de la ville, à porter en permanence la marque infamante de sa faute, une grande lettre A rouge. De son crime naîtra une petite fille, Pearl, dont Hesther refusera obstinément de dénoncer le père. Secrètement rongé par la lâcheté et la culpabilité, celui-ci n’en continuera pas moins une existence de notable respecté, pourtant soumise à son insu à la vindicte soupçonneuse et vengeresse du mari d’Hesther, discrètement réapparu sous une nouvelle identité. Un des premiers romans de la littérature américaine, ce virulent pamphlet contre l’hypocrisie du puritanisme fit grand bruit à sa parution en 1850. L’auteur y règle en quelque sorte un compte avec sa propre famille, ses ancêtres eux-mêmes puritains ayant pris part à la chasse aux sorcières de Salem en 1692. Le roman commence d’ailleurs par un prologue en partie auto-biographique, qui a pour effet de donner un vernis d’authenticité à l’histoire inventée qui va suivre. L’intrigue s’avère assez transparente, l’amant étant très vite identifiable par le lecteur. Toute la finalité du récit réside dans la symbolique des personnages : Pearl, farfadet moqueur, insaisissable et maléfique, est l’image-même de la faute si réprouvée par la loi puritaine. Face à elle, Hesther, couverte d’opprobre, s’avère la plus chrétienne dans ses comportements et se rachète par sa charité envers les plus faibles, tandis que les membres de la communauté jugés les plus moralement dignes cachent des travers que personne ne sait voir. Le style, souvent ampoulé, alourdi des commentaires de l’auteur sur les personnages et l’intrigue comme s’il craignait de ne pas être suffisamment compris, encombré de répétitions et de longueurs, est quand à lui extrêmement daté. L’insistance à illustrer toujours les mêmes traits des protagonistes finit d’ailleurs par en rendre certains parfaitement horripilants, tel le pasteur Arthur Dimmesdale dans son auto-flagellation lâche et complaisante. La lecture reste néanmoins facile et agréable, et revêt une dimension historique et sociale qui n’a pas érigé pour rien cette œuvre au rang des classiques de la littérature. Si elle peut paraître surannée sur la forme, son fond est hélas toujours d’actualité, dans certains lieux et milieux où le dogme religieux sert toujours à couvrir de bien grandes hypocrisies morales.
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