Au crépuscule de sa vie, Bjarni, un éleveur de brebis islandais, écrit une longue lettre-confession à la défunte Helga. C’est l’occasion pour lui de revenir sur une histoire d’un amour incommensurable mais inassouvi avec cette femme dont le nom sensuel « caresse la gencive avant d’entrouvrir la bouche », cette femme qui est avec sa fille, « la seule religion qu’il ait jamais eue », cette femme qui, alors qu’il était marié, n’a cessé d’obséder ses pensées toute sa vie durant.
Quoiqu’en pense Bjarni, sa lettre ne ressemble en rien au griffonnage d’un vieillard
sénile et j’ai été profondément émue par le texte de ce fermier qui se fait tour à tour croqueur affûté d’une société islandaise en pleine métamorphose, philosophe et poète.
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La lettre à Helga
Un vieil homme écrit une longue lettre à sa belle, son amour impossible.
D'une beauté sensible et délicate, cette longue confession est une ode à l'amour, au temps qui passe, à la nature également.
De ces histoires d'amour que l'on ne peut vivre en raison d'une vie que l'on s'est déjà choisie, Birgisson nous offre un roman aussi déchirant qu'absolu.
Existentiel et intimiste.
On se perd dans les décors sauvages de l'Islande.
On se bouleverse.
On se perd dans le flux et le reflux des émotions teintées de regret et de bonheur malgré tout.
On s'émeut de la grâce impudique dont fait preuve ce vieil homme.
C'est simplement très beau.