Une pure merveille !
Un roman d'une grande beauté, drôle, fin, extrêmement lumineux sur des sujets difficiles : la perte de
l'être aimé, la dureté de la vie et la tristesse qu'on barricade parfois... Elise franco-japonaise,
orpheline de sa maman veut poser LA question à son père et elle en trouvera le courage au fil des pages,
grâce au retour de sa grand-mère du japon, de sa rencontre avec son extravagante amie Stella..
Ensemble il ne diront plus Sayonara mais Mata Ne !
Samuel, un jeune violoniste, hante le Paris des années folles. Il a le swing dans le sang. Avec Anna, une pianiste, sa compagne, ils partent en tournée....
Lire la suite
Samuel, un jeune violoniste, hante le Paris des années folles. Il a le swing dans le sang. Avec Anna, une pianiste, sa compagne, ils partent en tournée. C'est la gloire. Sa vie paraît toute tracée et comme réglée sur du papier à musique: elle aura la forme d'un violon et il la traversera en smoking. Mais c'est sans compter sur l'Histoire et ses fausses notes. Raflé durant l'Occupation, comme tant d'autres, c'est armé de son instrument et de son seul archet qu'il va devoir aller jusqu'au bout de l'enfer. De ce voyage naîtra une œuvre, l'œuvre ultime, la plus intime qui puisse être : La lettre à Anna. Après tant de mots et d'images qui ont tenté d'évoquer l'inexprimable, le bref récit de Didier Goupil résonne comme un point d'orgue. A mesure, la blancheur envahit les pages, comme la neige et les cendres, là-bas, ont enseveli les morts