La légion marche sur Rome

Par : Giulio Cesare Silvagni
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  • Nombre de pages240
  • PrésentationBroché
  • FormatGrand Format
  • Poids0.25 kg
  • Dimensions14,0 cm × 20,5 cm × 1,9 cm
  • ISBN2-07-025923-4
  • EAN9782070259236
  • Date de parution29/12/1961
  • CollectionL'Air du Temps
  • ÉditeurGallimard

Résumé

Par une matinée d'avril 1944, voiturés comme touristes, les légionnaires de la 13e demi-brigade de la Première Division Française Libre, l'oeil émerillonné, lisent une pancarte clouée sur une barrière plantée dans l'olivaie de Santa Maria di Mortola au sud-ouest de Cassino. «C.E.F.» dit la pancarte - Corps Expéditionnaire Français - «Défense de passer». Cette barrière de l'olivaie de Santa Maria di Mortola, c'est celle du verger italien allant par le Garigliano, Sant'Apollinare, Pontecorvo et Tivoli, aux jardins de Rome ville ouverte.
Les pancartes, les légionnaires aiment bien ça, à commencer par celle inoubliable, lue dans ce réfectoire de Sidi-bel-Abbès où ils sont passés tous et où, dans une gaieté de cage à lions affamés, ils ont pu lire : «Légionnaires ! Vous êtes ici pour mourir et je vous envoie où l'on meurt !» Mais, pas d'attitudes romantiques chez les légionnaires. Si l'on va où l'on meurt - tout le monde y va d'ailleurs, question de temps, de lieu et de manière - on va d'abord où l'on vit en légionnaire, c'est-à-dire en combattant pour honorer une signature.
Le 11 mai 1944, à 23 heures, quinze cents canons tonnent ensemble : c'est la nuit de Cassino. Des Républicains espagnols, des «fuorusciti» italiens, des apatrides d'Europe centrale, attaquent et passent : la Légion marche sur Rome. S'ils ne se racontaient pas, les légionnaires ne seraient pas des légionnaires. Silvagni - légionnaire, bien sûr - a révélé dans La peau des mercenaires, leur langage étrange, effarant, cruel ; et marchant avec eux sur Rome où il est né, il les entend parler une fois encore, il les voit vivre et mourir en légionnaires...
Par une matinée d'avril 1944, voiturés comme touristes, les légionnaires de la 13e demi-brigade de la Première Division Française Libre, l'oeil émerillonné, lisent une pancarte clouée sur une barrière plantée dans l'olivaie de Santa Maria di Mortola au sud-ouest de Cassino. «C.E.F.» dit la pancarte - Corps Expéditionnaire Français - «Défense de passer». Cette barrière de l'olivaie de Santa Maria di Mortola, c'est celle du verger italien allant par le Garigliano, Sant'Apollinare, Pontecorvo et Tivoli, aux jardins de Rome ville ouverte.
Les pancartes, les légionnaires aiment bien ça, à commencer par celle inoubliable, lue dans ce réfectoire de Sidi-bel-Abbès où ils sont passés tous et où, dans une gaieté de cage à lions affamés, ils ont pu lire : «Légionnaires ! Vous êtes ici pour mourir et je vous envoie où l'on meurt !» Mais, pas d'attitudes romantiques chez les légionnaires. Si l'on va où l'on meurt - tout le monde y va d'ailleurs, question de temps, de lieu et de manière - on va d'abord où l'on vit en légionnaire, c'est-à-dire en combattant pour honorer une signature.
Le 11 mai 1944, à 23 heures, quinze cents canons tonnent ensemble : c'est la nuit de Cassino. Des Républicains espagnols, des «fuorusciti» italiens, des apatrides d'Europe centrale, attaquent et passent : la Légion marche sur Rome. S'ils ne se racontaient pas, les légionnaires ne seraient pas des légionnaires. Silvagni - légionnaire, bien sûr - a révélé dans La peau des mercenaires, leur langage étrange, effarant, cruel ; et marchant avec eux sur Rome où il est né, il les entend parler une fois encore, il les voit vivre et mourir en légionnaires...