La Langue Suivi De Mal Place, Deplace
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- Nombre de pages89
- PrésentationBroché
- FormatGrand Format
- Poids1.225 kg
- Dimensions13,8 cm × 21,9 cm × 0,9 cm
- ISBN2-86432-325-7
- EAN9782864323259
- Date de parution05/09/2000
- ÉditeurVerdier éditions
Résumé
Dans un bistrot d'une petite ville, deux eprsonnages dialoguent : la serveuse, venue de la campagne, et un client de passage, qui semble être ce qu'on appelle un " intellectuel ". ils parlent " pour rien ", ou plutôt : pour échapper à la monotonie, à l'ennui, à la tyrannie du stéréotype : calamités qu'ils éprouvent tous deux, mais évidemment pas de la même façon.
Ce dialogue ne va donc pas de soi. Il se hasarde, c'est une histoire progressive de séduction/éducation mutuelles, l'invention d'une fantaisie commune par la liberté des mots.
D'abord, de fréquentes incompréhensions l'interrompent. dans le silence ouvert par ces crises de non-parole s'élève - si l'on peut dire - une " voix " bredouillante, grommeleuse, qui est probablement celle de la télévision, ou d'une radio. Mais il serait trop simple de la réduire à cela. Elle est plus généralement celle des nouveaux maîtres. Elle émet un magma de lieux communs, dans une langue faiblement articulée. Cette " voix " de personne, aussi éloignée de la langue " littéraire " que de la langue " populaire " (pour faire vite), enfin, des langues matérielles, ,nous ne l'entendons, ne la lisons que trop, il nous arrive même de l'utiliser. a la fin, elle " s'incarne " en une sorte d'ectoplasme. parce que cette chose-là, en effet, ne cesse de se réaliser - sans jamais être personne.
Dans un bistrot d'une petite ville, deux eprsonnages dialoguent : la serveuse, venue de la campagne, et un client de passage, qui semble être ce qu'on appelle un " intellectuel ". ils parlent " pour rien ", ou plutôt : pour échapper à la monotonie, à l'ennui, à la tyrannie du stéréotype : calamités qu'ils éprouvent tous deux, mais évidemment pas de la même façon.
Ce dialogue ne va donc pas de soi. Il se hasarde, c'est une histoire progressive de séduction/éducation mutuelles, l'invention d'une fantaisie commune par la liberté des mots.
D'abord, de fréquentes incompréhensions l'interrompent. dans le silence ouvert par ces crises de non-parole s'élève - si l'on peut dire - une " voix " bredouillante, grommeleuse, qui est probablement celle de la télévision, ou d'une radio. Mais il serait trop simple de la réduire à cela. Elle est plus généralement celle des nouveaux maîtres. Elle émet un magma de lieux communs, dans une langue faiblement articulée. Cette " voix " de personne, aussi éloignée de la langue " littéraire " que de la langue " populaire " (pour faire vite), enfin, des langues matérielles, ,nous ne l'entendons, ne la lisons que trop, il nous arrive même de l'utiliser. a la fin, elle " s'incarne " en une sorte d'ectoplasme. parce que cette chose-là, en effet, ne cesse de se réaliser - sans jamais être personne.