En cours de chargement...
Jusqu'à quel point peut-on justifier les inégalités économiques ? Quelle est la part du mérite individuel, quelle est celle de la société dans les hauts revenus ? Et pourquoi payer des impôts dans une société individualiste où chacun souhaite légitimement être récompensé à la hauteur de ses talents ? Cet essai à la fois drôle et érudit vise à démêler cet écheveau, qui définit en même temps les conditions de notre vivre-ensemble.
A l'aide d'exemples très concrets - comme ce grille-pain vendu 10 euros dans le commerce, mais dont la fabrication implique toute la société, son environnement et ses savoirs accumulés -, David Robichaud et Patrick Turmel montrent que la richesse n'est pas l'addition de contributions individuelles, mais avant tout une oeuvre historique et sociale. Que la logique de compétition peut se révéler un désastre pour tout le monde.
Et que nous avons tous à gagner à collaborer et à partager les revenus. Convoquant avec élégance les grands philosophes du passé comme les études les plus contemporaines, ils nous invitent ainsi à repenser le sens de la richesse et du partage dans nos sociétés. Il se pourrait que le "bon sens" libéral soit en réalité un non-sens philosophique et social.
tout pour moi!
"L'homme n'est réellement libre qu'autant que sa liberté,librement reconnue par la conscience libre de tous les autres,trouve la confirmation de son extension à l'infini dans leur liberté." (Bakounine). Après lecture de ce petit livre écrit par 2 sympathiques profs de philo canadiens, on en vient à la conclusion que la "richesse" aussi ne devrait jamais appartenir qu'à une minorité...A fortiori dans le cadre d'une quête du bonheur! Par contre, ce dernier, s'il ne saurait se passer de liberté, se passe résolument de toute richesse excessive. Un livre simple et frais, porteur d'interrogations urgentes, qui renouvelle l'essai d'économie avec brio en posant simplement les vraies questions trop souvent oubliées par les "experts" attitrés..(et médiatiques..et auto-proclamés....et souvent...vains, comme le soulignait notre regretté Bernard Maris...). A découvrir!