La guerre des paysans en Colombie. De l'autodéfense agraire à la guérilla des FARC
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- Nombre de pages215
- PrésentationBroché
- Poids0.25 kg
- Dimensions12,0 cm × 19,5 cm × 2,3 cm
- ISBN978-2-913112-45-2
- EAN9782913112452
- Date de parution09/05/2011
- CollectionLes nuits rouges
- ÉditeurLes Nuits rouges
Résumé
La détention de la politicienne franco-colombienne Ingrid Betancourt par les FARC avait naguère braqué les feux de l'actualité sur la Colombie. Cependant, cet intérêt médiatique n'a guère suscité que des visions simplistes de ce pays et de la principale organisation armée en lutte contre l'oligarchie terrienne et l'impérialisme américain. Longtemps dirigé par le Parti communiste, ce mouvement, qui puise ses racines dans les luttes agraires et ouvrières du siècle passé, a remporté divers succès militaires au tournant des années 2000, jusqu'à menacer l'existence de l'Etat.
Mais, après de sévères revers dus à une répression barbare pilotée par les Etats-Unis, les FARC ne semblent n'avoir plus aujourd'hui d'autre stratégie que la survie de leur contre-Etat forestier. Des fractions grandissantes de la paysannerie se détournent de la fuite en avant militariste de la guérilla et de dérives mafieuses dues à son implication dans le trafic de la cocaïne. Cependant, elle contrôle toujours une partie du territoire colombien, grâce aux milliers de recrues qui lui restent.
Evitant également l'hagiographie et le dénigrement, Michel Gandilhon place son récit dans le temps long de l'édification agitée de l'Etat et de l'histoire tourmentée du mouvement ouvrier colombien.
Mais, après de sévères revers dus à une répression barbare pilotée par les Etats-Unis, les FARC ne semblent n'avoir plus aujourd'hui d'autre stratégie que la survie de leur contre-Etat forestier. Des fractions grandissantes de la paysannerie se détournent de la fuite en avant militariste de la guérilla et de dérives mafieuses dues à son implication dans le trafic de la cocaïne. Cependant, elle contrôle toujours une partie du territoire colombien, grâce aux milliers de recrues qui lui restent.
Evitant également l'hagiographie et le dénigrement, Michel Gandilhon place son récit dans le temps long de l'édification agitée de l'Etat et de l'histoire tourmentée du mouvement ouvrier colombien.
La détention de la politicienne franco-colombienne Ingrid Betancourt par les FARC avait naguère braqué les feux de l'actualité sur la Colombie. Cependant, cet intérêt médiatique n'a guère suscité que des visions simplistes de ce pays et de la principale organisation armée en lutte contre l'oligarchie terrienne et l'impérialisme américain. Longtemps dirigé par le Parti communiste, ce mouvement, qui puise ses racines dans les luttes agraires et ouvrières du siècle passé, a remporté divers succès militaires au tournant des années 2000, jusqu'à menacer l'existence de l'Etat.
Mais, après de sévères revers dus à une répression barbare pilotée par les Etats-Unis, les FARC ne semblent n'avoir plus aujourd'hui d'autre stratégie que la survie de leur contre-Etat forestier. Des fractions grandissantes de la paysannerie se détournent de la fuite en avant militariste de la guérilla et de dérives mafieuses dues à son implication dans le trafic de la cocaïne. Cependant, elle contrôle toujours une partie du territoire colombien, grâce aux milliers de recrues qui lui restent.
Evitant également l'hagiographie et le dénigrement, Michel Gandilhon place son récit dans le temps long de l'édification agitée de l'Etat et de l'histoire tourmentée du mouvement ouvrier colombien.
Mais, après de sévères revers dus à une répression barbare pilotée par les Etats-Unis, les FARC ne semblent n'avoir plus aujourd'hui d'autre stratégie que la survie de leur contre-Etat forestier. Des fractions grandissantes de la paysannerie se détournent de la fuite en avant militariste de la guérilla et de dérives mafieuses dues à son implication dans le trafic de la cocaïne. Cependant, elle contrôle toujours une partie du territoire colombien, grâce aux milliers de recrues qui lui restent.
Evitant également l'hagiographie et le dénigrement, Michel Gandilhon place son récit dans le temps long de l'édification agitée de l'Etat et de l'histoire tourmentée du mouvement ouvrier colombien.