Une pure merveille !
Un roman d'une grande beauté, drôle, fin, extrêmement lumineux sur des sujets difficiles : la perte de
l'être aimé, la dureté de la vie et la tristesse qu'on barricade parfois... Elise franco-japonaise,
orpheline de sa maman veut poser LA question à son père et elle en trouvera le courage au fil des pages,
grâce au retour de sa grand-mère du japon, de sa rencontre avec son extravagante amie Stella..
Ensemble il ne diront plus Sayonara mais Mata Ne !
La victoire dans la guerre qui, en 1996-1997, a porté Laurent-Désiré Kabila au pouvoir au Congo-Kinshasa, a été la conséquence de deux facteurs...
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Livré chez vous entre le 25 septembre et le 28 septembre
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Résumé
La victoire dans la guerre qui, en 1996-1997, a porté Laurent-Désiré Kabila au pouvoir au Congo-Kinshasa, a été la conséquence de deux facteurs : d'une part, la grande faiblesse de l'armée zaïroise, déliquescente à l'image de l'Etat ; d'autre part, la mise en œuvre d'une formidable coalition régionale. Alors que les prémisses de l'instabilité étaient présentes depuis longtemps, la guerre menée sous les auspices du Rwanda et de l'Ouganda d'abord, et de l'Angola ensuite a eu des effets géopolitiques majeurs. La région des grands lacs d'Afrique centrale se trouve aujourd'hui au cœur d'une vaste recomposition aux retombées continentales. L'avènement de Kabila n'a pas résolu les deux grands problèmes qui avaient engendré la "rébellion des Banyamulenge" : la sécurité des voisins orientaux de la RDC et le statut des populations rwandophones. Lorsqu'une nouvelle guerre éclate en août 1998, la fragilité des alliances de convenance s'exprime immédiatement. Les coalitions se mettent à glisser et l'allié d'hier est l'adversaire d'aujourd'hui. Débute alors ce que Susan Rice a appelé la "première guerre mondiale africaine", qui implique, directement ou indirectement, une dizaine de pays. Les phénomènes observés pendant ces deux guerres successives - désétatisation, déterritorialisation, criminalisation, désengagement de la communauté internationale - traduisent la disparition de l'ordre postcolonial en Afrique. Pour les acteurs locaux, régionaux et internationaux, opérant dans un contexte de mondialisation, le bénéfice rapide réalisé dans des enclaves est bien plus important que des questions de souveraineté formelle. La bipolarisation ethnique, l'ampleur des crimes contre l'humanité, la faiblesse de l'Etat congolais et l'instabilité de la plupart de ses voisins augurent mal d'une solution pacifique durable dans la région des grands lacs et plus généralement en Afrique centrale.