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Dans le huis clos infernal d'une ville ravagée par la guerre nucléaire qui oppose Russie et Etats-Unis, un jeune garçon erre. L'adolescent avait quitté le refuge où il avait trouvé abri avec ses amis pour aller décrocher, par curiosité plus que par compassion, un parachutiste américain blessé, suspendu aux poutres d'une maison éventrée. A son retour, le refuge a été bombardé, tous sont morts et son petit frère Théo a disparu.
Flanqué du parachutiste, avec la crainte permanente de rencontrer des soldats ou des mutants irradiés évadés de la "Zone rouge", le narrateur se met en quête de Théo sous les bombardements et les tirs d'armes automatiques. Roman postapocalyptique sur lequel plane l'ombre tutélaire de Cormac McCarthy, roman d'errance et de nuit, La Guerre après la dernière guerre imagine l'humanité d'après la fin de la civilisation.
La cendre a enseveli la ville comme la guerre a enseveli le temps. Reste l'obligation, impérieuse, vitale, de retrouver l'espoir.
La guerre après la dernière guerre
« Toi qui entre ici abandonne toute espérance ». Cette voix de Dante. Qui pourrait bien résumer ce roman post-apocalyptique.
Roman aux couleurs de cendre, imbibé de désastre et de conflit perpétuel.
Après la guerre ? La guerre. Totale.
Une ville anonyme. Dans un pays anonyme. Coincé entre les armées russes et américaines.
On s’y protège dans des abris-atomiques, on nourrit des chiens à trois têtes,o n évite de s’approcher de la Zone Rouge où vivent, dit-on, les irradiés.
Immersion intégrale, implacable. Pénétrer dans ces pages, c’est commencer sous les bombes et marcher ensuite dans la poussière, sur des corps calcinés, c’est chercher la lumière dans l’épaisseur de la cendre, c’est espérer la vie sauve quand le charnier s’agrandit.
Un monologue hallucinant, et halluciné, terriblement prenant !