La Grèce antique dans la littérature et les arts, de la Belle Epoque aux années trente. Actes du 23e colloque de la Villa Kérylos à Beaulieu - sur - Mer les 5 et 6 octobre 2012

Par : Michel Zink, Jacques Jouanna, Henri Lavagne
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  • Nombre de pages321
  • PrésentationBroché
  • FormatGrand Format
  • Poids0.785 kg
  • Dimensions17,0 cm × 24,0 cm × 1,5 cm
  • ISBN978-2-87754-407-8
  • EAN9782877544078
  • Date de parution31/12/2013
  • CollectionCahiers de la villa "Kérylos"
  • ÉditeurAcadémie des Inscriptions AIBL

Résumé

La Grèce ancienne, ses mythes et ses figures légendaires ont constitué une source d'inspiration pour de nombreux intellectuels et artistes français à partir de la Belle Epoque. De Proust à Debussy en passant par Matisse, la puissance et le lyrisme de cet univers fascinant ont trouvé, en cette période de brillante création, une forme d'expression artistique nouvelle, servant aussi de décor exotique à l'évocation de l'actualité française ; que l'on songe au Démosthène de Clemenceau qui laisse percevoir tant d'analogies entre l'auteur et la figure du célèbre orateur d'Athènes.
Considérée à la fois comme modèle par excellence de la Modernité et berceau de la civilisation européenne triomphante, la Grèce antique, dont l'étude avait bénéficié depuis la seconde moitié du XIXe siècle de progrès considérables, notamment sous l'égide de l'AIBL, suscita alors un intérêt passionné qui contribua à insuffler un air neuf dans les esprits les plus féconds. Les innovations et les métamorphoses des divers genres artistiques du premier XXe siècle, les subtilités révolutionnaires dont les nouvelles oeuvres classiques étaient empreintes devaient beaucoup à son influence.
La symphonie chorégraphique Daphnis et Chloé de Ravel et Michel Fokine, composée pour les célèbres Ballets russes, compte au nombre des illustrations les plus irradiantes de ce courant novateur. S'interroger sur la place tenue par la Grèce antique dans la littérature et les arts de la Belle Epoque aux années trente est sans doute également une autre façon d'éclairer les échelles de valeur d'une société en mutation, dont les arts offrent un miroir continuant à en refléter, à un siècle de distance, les aspirations, les pensées et les rêves.
La Grèce ancienne, ses mythes et ses figures légendaires ont constitué une source d'inspiration pour de nombreux intellectuels et artistes français à partir de la Belle Epoque. De Proust à Debussy en passant par Matisse, la puissance et le lyrisme de cet univers fascinant ont trouvé, en cette période de brillante création, une forme d'expression artistique nouvelle, servant aussi de décor exotique à l'évocation de l'actualité française ; que l'on songe au Démosthène de Clemenceau qui laisse percevoir tant d'analogies entre l'auteur et la figure du célèbre orateur d'Athènes.
Considérée à la fois comme modèle par excellence de la Modernité et berceau de la civilisation européenne triomphante, la Grèce antique, dont l'étude avait bénéficié depuis la seconde moitié du XIXe siècle de progrès considérables, notamment sous l'égide de l'AIBL, suscita alors un intérêt passionné qui contribua à insuffler un air neuf dans les esprits les plus féconds. Les innovations et les métamorphoses des divers genres artistiques du premier XXe siècle, les subtilités révolutionnaires dont les nouvelles oeuvres classiques étaient empreintes devaient beaucoup à son influence.
La symphonie chorégraphique Daphnis et Chloé de Ravel et Michel Fokine, composée pour les célèbres Ballets russes, compte au nombre des illustrations les plus irradiantes de ce courant novateur. S'interroger sur la place tenue par la Grèce antique dans la littérature et les arts de la Belle Epoque aux années trente est sans doute également une autre façon d'éclairer les échelles de valeur d'une société en mutation, dont les arts offrent un miroir continuant à en refléter, à un siècle de distance, les aspirations, les pensées et les rêves.