Une pure merveille !
Un roman d'une grande beauté, drôle, fin, extrêmement lumineux sur des sujets difficiles : la perte de
l'être aimé, la dureté de la vie et la tristesse qu'on barricade parfois... Elise franco-japonaise,
orpheline de sa maman veut poser LA question à son père et elle en trouvera le courage au fil des pages,
grâce au retour de sa grand-mère du japon, de sa rencontre avec son extravagante amie Stella..
Ensemble il ne diront plus Sayonara mais Mata Ne !
La gratuité de l'enseignement secondaire apparaît comme un moment important de l'évolution du système éducatif secondaire. Jusqu'en 1918, l'institution...
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La gratuité de l'enseignement secondaire apparaît comme un moment important de l'évolution du système éducatif secondaire. Jusqu'en 1918, l'institution scolaire reproduit la division de la société et juxtapose deux écoles : l'école des notables et l'école du peuple. A la veille de la seconde guerre mondiale, l'école des notables et l'école du peuple subsistent toujours, mais les piliers de l'enseignement actuel sont mis en place. Au moyen d'une analyse minutieuse du fonctionnement de l'enseignement secondaire entre les deux guerres, le lecteur découvre les difficultés matérielles des établissements, le coût de la scolarité, les efforts de l'administration pour rationaliser une carte scolaire marquée par un nombre relativement élevé d'établissements de très petite taille. La réunion d'établissements différents pour constituer un établissement composite, offrant parallèlement plusieurs filières, par la procédure de l'annexion ou, plus tard, de l'amalgame, apparaît alors comme une solution logique. Elle est soutenue en outre par la thématique de l'Ecole unique qui conduit en 1925 à l'unification du concours des bourses, puis à une progression spectaculaire du nombre de bourses, préface à la gratuité. A partir de 1930, avec les premières mesures concernant la gratuité de l'externat simple des lycées et collèges, la croissance des effectifs de l'enseignement secondaire, expliquée tantôt par la gratuité, tantôt par la reprise de la natalité, reçoit ici une interprétation plus fine. L'application de ces mesures démocratiques devait attirer vers l'enseignement secondaire un public nouveau, une élite qui jusque-là restait dans l'enseignement primaire. Cet ouvrage comble une lacune de l'historiographie du système scolaire français concernant la période de l'entre-deux-guerres.
Philippe Hugot, docteur en Histoire contemporaine de l'Université Lille 3 Charles de Gaulle, a exercé différentes fonctions au sein de l'Education nationale.
La gratuité de l'enseignement secondaire - L'application des premières mesures démocratiques dans l'enseignement secondaire 1918-1939 est également présent dans les rayons