La gouvernance de l'insécurité. La pénalisation du social dans une société sécuritaire
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- Nombre de pages225
- PrésentationBroché
- Poids0.285 kg
- Dimensions13,5 cm × 21,5 cm × 1,5 cm
- ISBN978-2-343-02581-0
- EAN9782343025810
- Date de parution01/02/2014
- CollectionQuestions contemporaines
- ÉditeurL'Harmattan
Résumé
Dès les années 1970, Michel Foucault observe la fin de la "société disciplinaire" et l'émergence d'une "société sécuritaire". D'où l'interrogation qui traverse cet ouvrage : pourquoi la question sécuritaire envahit-elle les sociétés modernes, alors que celles-ci ont jugulé nombre d'insécurités et n'ont jamais offert autant de protections ? La sécurité est devenue un enjeu de pouvoir : elle envahit les champs politique, juridique, social, économique.
Ce processus est le produit d'interactions entre différents lieux de pouvoir : Etat, marché, opinion. Comment comprendre ce phénomène ? La demande de sécurité serait corrélative au mouvement d'émancipation des individus, qui favorise la judiciarisation des relations nourries des peurs de l'autre. La "précarisation économique et sociale" renforce le sentiment d'insécurité. Ainsi, la question sécuritaire serait devenue un axe structurant de compréhension et d'action de la société.
En ce sens, l'auteur tente d'éclairer le processus de pénalisation du social, l'enrôlement de tous les acteurs dans ce mouvement, l'impact sur l'intervention sociale. Il s'interroge à quelles conditions une société solidaire pourrait se substituer à la société sécuritaire.
Ce processus est le produit d'interactions entre différents lieux de pouvoir : Etat, marché, opinion. Comment comprendre ce phénomène ? La demande de sécurité serait corrélative au mouvement d'émancipation des individus, qui favorise la judiciarisation des relations nourries des peurs de l'autre. La "précarisation économique et sociale" renforce le sentiment d'insécurité. Ainsi, la question sécuritaire serait devenue un axe structurant de compréhension et d'action de la société.
En ce sens, l'auteur tente d'éclairer le processus de pénalisation du social, l'enrôlement de tous les acteurs dans ce mouvement, l'impact sur l'intervention sociale. Il s'interroge à quelles conditions une société solidaire pourrait se substituer à la société sécuritaire.
Dès les années 1970, Michel Foucault observe la fin de la "société disciplinaire" et l'émergence d'une "société sécuritaire". D'où l'interrogation qui traverse cet ouvrage : pourquoi la question sécuritaire envahit-elle les sociétés modernes, alors que celles-ci ont jugulé nombre d'insécurités et n'ont jamais offert autant de protections ? La sécurité est devenue un enjeu de pouvoir : elle envahit les champs politique, juridique, social, économique.
Ce processus est le produit d'interactions entre différents lieux de pouvoir : Etat, marché, opinion. Comment comprendre ce phénomène ? La demande de sécurité serait corrélative au mouvement d'émancipation des individus, qui favorise la judiciarisation des relations nourries des peurs de l'autre. La "précarisation économique et sociale" renforce le sentiment d'insécurité. Ainsi, la question sécuritaire serait devenue un axe structurant de compréhension et d'action de la société.
En ce sens, l'auteur tente d'éclairer le processus de pénalisation du social, l'enrôlement de tous les acteurs dans ce mouvement, l'impact sur l'intervention sociale. Il s'interroge à quelles conditions une société solidaire pourrait se substituer à la société sécuritaire.
Ce processus est le produit d'interactions entre différents lieux de pouvoir : Etat, marché, opinion. Comment comprendre ce phénomène ? La demande de sécurité serait corrélative au mouvement d'émancipation des individus, qui favorise la judiciarisation des relations nourries des peurs de l'autre. La "précarisation économique et sociale" renforce le sentiment d'insécurité. Ainsi, la question sécuritaire serait devenue un axe structurant de compréhension et d'action de la société.
En ce sens, l'auteur tente d'éclairer le processus de pénalisation du social, l'enrôlement de tous les acteurs dans ce mouvement, l'impact sur l'intervention sociale. Il s'interroge à quelles conditions une société solidaire pourrait se substituer à la société sécuritaire.