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Dix ans après la guerre, Gabrielle Valoria, la fille d'un collaborateur exécuté à la Libération, doit enquêter secrètement sur Sidonie Porel : qui est-elle vraiment ? La plus célèbre romancière de son époque ou une imposture littéraire ? Une grande amoureuse ou une manipulatrice ? En plongeant dans le passé de cette femme, Gabrielle découvre un univers où grouillent les menteurs et les traîtres. Ecrivains, politiciens, journalistes, prostituées, grands patrons : tous cachent un secret qui tue...
Dans Les Fidélités successives (prix Cazes-Lipp), Nicolas d'Estienne d'Orves explorait les ambiguïtés de l'Occupation, avec La Gloire des maudits, il s'attaque aux mensonges de l'après-guerre. Ce tableau romanesque d'une France au lendemain du chaos, où l'on croise les grandes figures du Paris intellectuel et artistique des années 1950, montre que le passé nous rattrape toujours et que les guerres ne se terminent jamais.
Une belle reconstitution. Une intrigue parfaitement rodée. Le Figaro. Nicolas d'Estienne d'Orves a l'écriture joyeuse et le récit facétieux. Les Echos. On lit ce roman avec délectation parce qu'il sonne vrai. Elle.
Paris de l'après-guerre, un "univers impitoyable"
Roman historique avec un côté thriller; l'auteur a un talent indéniable pour embarquer le lecteur dans son univers. Dès le début du livre, on a une intrigue avec une construction qui tient la route. On se rend compte au fil du roman que personne n'est tout blanc ou tout noir au lendemain de la guerre. Chacun a une zone d'ombre. 10 ans après la Libération, certains n'ont pas pu revenir en grâce alors que d'autres se sont bien sortis de l'ornière.
Reste quelques points moins crédibles et quelques mystères à éclaircir dans une période encore sombre.