La géographie d'avant la géographie. Le climat chez Aristote et Hippocrate

Par : Jean-François Staszak

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  • Nombre de pages252
  • PrésentationBroché
  • Poids0.43 kg
  • Dimensions15,5 cm × 24,0 cm × 2,0 cm
  • ISBN2-7384-3160-7
  • EAN9782738431608
  • Date de parution01/12/1995
  • CollectionGéographies en liberté
  • ÉditeurL'Harmattan
  • PréfacierPaul Claval

Résumé

Ce livre porte sur la préhistoire de la géographie. Avant que ne se constituent de vrais discours géographiques qui instituent la discipline et légitiment son entrée dans l'histoire des sciences, les prémices de la pensée géographique sont à chercher chez les philosophes et les médecins de la Grèce préhellénistique. Aristote, malgré l'ampleur de son programme de recherche, n'est guère géographe. C'est inquiétant pour le devenir de la géographie, tant le développement des sciences a été marqué par l'épistémologie aristotélicienne, de fait peu compatible avec l'épanouissement de cette discipline.
En revanche, les médecins de l'école hippocratique, parce qu'ils utilisent d'autres méthodes et visent d'autres objectifs, développent des thèmes de nature très géographique (rapports homme/milieu, hétérogénéité de l'espace). Leur conception de la connaissance laisse une place plus confortable à la géographie. L'entrée retenue pour opérer cette archéologie de la discipline est celle du climat, notion qui mobilise plusieurs problématiques géographiques.
L'enjeu de l'ouvrage dépasse le strict champ de l'histoire grecque et de l'histoire des sciences : il vise à asseoir la légitimité et les méthodes de la géographie par l'analyse des difficultés de sa constitution.
Ce livre porte sur la préhistoire de la géographie. Avant que ne se constituent de vrais discours géographiques qui instituent la discipline et légitiment son entrée dans l'histoire des sciences, les prémices de la pensée géographique sont à chercher chez les philosophes et les médecins de la Grèce préhellénistique. Aristote, malgré l'ampleur de son programme de recherche, n'est guère géographe. C'est inquiétant pour le devenir de la géographie, tant le développement des sciences a été marqué par l'épistémologie aristotélicienne, de fait peu compatible avec l'épanouissement de cette discipline.
En revanche, les médecins de l'école hippocratique, parce qu'ils utilisent d'autres méthodes et visent d'autres objectifs, développent des thèmes de nature très géographique (rapports homme/milieu, hétérogénéité de l'espace). Leur conception de la connaissance laisse une place plus confortable à la géographie. L'entrée retenue pour opérer cette archéologie de la discipline est celle du climat, notion qui mobilise plusieurs problématiques géographiques.
L'enjeu de l'ouvrage dépasse le strict champ de l'histoire grecque et de l'histoire des sciences : il vise à asseoir la légitimité et les méthodes de la géographie par l'analyse des difficultés de sa constitution.