La Guerre des Gaules a longtemps été la seule source de ce qui était considéré comme la première page de "notre" histoire nationale. Or, depuis plus d'un quart de siècle, la recherche archéologique est venue apporter un grand nombre d'informations nouvelles sur l'état réel du pays annexé par Rome, sur les grands sites de la conquête, sur les conséquences du conflit. Le récit ne peut donc plus être écrit comme le faisait Camille Jullian, à l'aube du XXe siècle.
Ce n'est pas dire qu'il faille opposer les différentes sources dont nous disposons et négliger l'oeuvre de César, mais qu'il est impératif de la lire avec un regard neuf et informé. Cet ouvrage reprend donc un dossier réputé connu, mais qui réserve encore beaucoup de surprises et garde bien des zones d'ombre que l'archéologie permettra (peut-être) d'éclaircir un jour. Il retrace d'abord le contexte politique romain de la conquête, l'atmosphère d'affrontement pour le pouvoir dans laquelle les Commentaires ont été rédigés et qui impliquait une guerre des mots, parallèle au conflit armé.
Il esquisse en outre l'état de nos connaissances actuelles sur cette Gaule chevelue dont une bonne partie était déjà, de fait, dans l'orbite politique et économique de Rome, au moment où les légions y pénétraient. Enfin et surtout, il fait le point sur les traces matérielles qui subsistent de cette guerre, en passant bien sûr par Gergovie, Alésia, Uxellodunum, mais aussi par d'autres sites récemment découverts.
La Guerre des Gaules a longtemps été la seule source de ce qui était considéré comme la première page de "notre" histoire nationale. Or, depuis plus d'un quart de siècle, la recherche archéologique est venue apporter un grand nombre d'informations nouvelles sur l'état réel du pays annexé par Rome, sur les grands sites de la conquête, sur les conséquences du conflit. Le récit ne peut donc plus être écrit comme le faisait Camille Jullian, à l'aube du XXe siècle.
Ce n'est pas dire qu'il faille opposer les différentes sources dont nous disposons et négliger l'oeuvre de César, mais qu'il est impératif de la lire avec un regard neuf et informé. Cet ouvrage reprend donc un dossier réputé connu, mais qui réserve encore beaucoup de surprises et garde bien des zones d'ombre que l'archéologie permettra (peut-être) d'éclaircir un jour. Il retrace d'abord le contexte politique romain de la conquête, l'atmosphère d'affrontement pour le pouvoir dans laquelle les Commentaires ont été rédigés et qui impliquait une guerre des mots, parallèle au conflit armé.
Il esquisse en outre l'état de nos connaissances actuelles sur cette Gaule chevelue dont une bonne partie était déjà, de fait, dans l'orbite politique et économique de Rome, au moment où les légions y pénétraient. Enfin et surtout, il fait le point sur les traces matérielles qui subsistent de cette guerre, en passant bien sûr par Gergovie, Alésia, Uxellodunum, mais aussi par d'autres sites récemment découverts.