À paraître

La Fugue de Barbarie. Le témoignage de mon père qui n’aurait pas dû survivre à cinq camps de la mort

Par : Pascal Caille
Bientôt disponible
La date de sortie de cet article n'est pas encore confirmée. Selon l'éditeur, il sera bientôt disponible.
  • Nombre de pages240
  • PrésentationBroché
  • FormatGrand Format
  • Dimensions14,0 cm × 22,0 cm × 0,0 cm
  • ISBN978-2-487695-00-9
  • EAN9782487695009
  • Date de parution15/10/2025
  • ÉditeurPassagères (Editions les)

Résumé

16 juin 1945. Une ambulance me reconduit en France. Miraculeusement, je reviens de l'Erèbe. En triste état, mais vivant. Quatorze mois à subir maltraitances, privations, mortifications... dans les pires camps d'extermination nazis : Auschwitz-Birkenau, Buchenwald, Flossenbürg, Hersbruck, Dachau. Quatorze mois à survivre à la barbarie. La frontière passée, je m'écroule dans un flot de larmes continu.
Je pleure de tristesse ces milliers de camarades, de détenus qui, eux, ne reviendront jamais. Je pleure de haine envers mes tortionnaires. Je pleure mon enfance, certes malheureuse, mais qui m'a forgé un caractère entier empli de courage et de détermination. Je pleure de joie à ma liberté retrouvée. Cette liberté, si durement acquise. L'ambulance me guide vers mon destin. Comme un arbre calciné, je rêve d'être une jeune pousse qui naîtrait des cendres.
Je n'ai après tout que 21 ans, mais déjà vécu mille ans. J'ai une existence à construire. Une vie heureuse ? Tout en moi le désire.
16 juin 1945. Une ambulance me reconduit en France. Miraculeusement, je reviens de l'Erèbe. En triste état, mais vivant. Quatorze mois à subir maltraitances, privations, mortifications... dans les pires camps d'extermination nazis : Auschwitz-Birkenau, Buchenwald, Flossenbürg, Hersbruck, Dachau. Quatorze mois à survivre à la barbarie. La frontière passée, je m'écroule dans un flot de larmes continu.
Je pleure de tristesse ces milliers de camarades, de détenus qui, eux, ne reviendront jamais. Je pleure de haine envers mes tortionnaires. Je pleure mon enfance, certes malheureuse, mais qui m'a forgé un caractère entier empli de courage et de détermination. Je pleure de joie à ma liberté retrouvée. Cette liberté, si durement acquise. L'ambulance me guide vers mon destin. Comme un arbre calciné, je rêve d'être une jeune pousse qui naîtrait des cendres.
Je n'ai après tout que 21 ans, mais déjà vécu mille ans. J'ai une existence à construire. Une vie heureuse ? Tout en moi le désire.