La frustration de l'intellectuel libéral. Espagne, 1898-1939

Par : Paul Aubert

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  • Nombre de pages380
  • PrésentationBroché
  • Poids0.48 kg
  • Dimensions14,0 cm × 21,0 cm × 3,2 cm
  • ISBN978-2-35122-051-1
  • EAN9782351220511
  • Date de parution06/05/2010
  • CollectionArchéologie de la modernité
  • ÉditeurSulliver

Résumé

Les intellectuels libéraux espagnols parlent au nom du peuple, mais d'un peuple qui n'existe pas encore, qu'il faut former et éduquer dans un pays rural qui a du mal à se démocratiser. Ils veulent faire entrer ce peuple au Parlement mais sont confrontés à la présence des masses dans la rue et se demandent s'ils ne se sont pas trompés sur l'identité de l'agent du changement. Après avoir combattu la monarchie et contribué à l'avènement de la Deuxième République, ils devront choisir leur camp face à la radicalisation de la vie politique de 1934 puis au coup d'Etat du général Franco en 1936. La plupart renoncent et prennent le chemin de l'exil, d'autres deviennent des militants et se retrouvent aux côtés du peuple républicain. L'alternative entre la réforme ou la révolution était devenue un dilemme. Cette divergence illustre le malaise du libéral à la recherche du peuple idéalisé sur lequel devrait se fonder le pacte constituant. La frustration de l'intellectuel libéral naît du constat que ce système postule son propre dépassement sans être capable de le réaliser. Miguel de Unamuno, José Ortega y Gasset, Manuel Azana, Antonio Machado : ce livre analyse quelques itinéraires parmi les plus significatifs.
Les intellectuels libéraux espagnols parlent au nom du peuple, mais d'un peuple qui n'existe pas encore, qu'il faut former et éduquer dans un pays rural qui a du mal à se démocratiser. Ils veulent faire entrer ce peuple au Parlement mais sont confrontés à la présence des masses dans la rue et se demandent s'ils ne se sont pas trompés sur l'identité de l'agent du changement. Après avoir combattu la monarchie et contribué à l'avènement de la Deuxième République, ils devront choisir leur camp face à la radicalisation de la vie politique de 1934 puis au coup d'Etat du général Franco en 1936. La plupart renoncent et prennent le chemin de l'exil, d'autres deviennent des militants et se retrouvent aux côtés du peuple républicain. L'alternative entre la réforme ou la révolution était devenue un dilemme. Cette divergence illustre le malaise du libéral à la recherche du peuple idéalisé sur lequel devrait se fonder le pacte constituant. La frustration de l'intellectuel libéral naît du constat que ce système postule son propre dépassement sans être capable de le réaliser. Miguel de Unamuno, José Ortega y Gasset, Manuel Azana, Antonio Machado : ce livre analyse quelques itinéraires parmi les plus significatifs.