Une pure merveille !
Un roman d'une grande beauté, drôle, fin, extrêmement lumineux sur des sujets difficiles : la perte de
l'être aimé, la dureté de la vie et la tristesse qu'on barricade parfois... Elise franco-japonaise,
orpheline de sa maman veut poser LA question à son père et elle en trouvera le courage au fil des pages,
grâce au retour de sa grand-mère du japon, de sa rencontre avec son extravagante amie Stella..
Ensemble il ne diront plus Sayonara mais Mata Ne !
Consacré aux acteurs directs de la francophonie, que les spécialistes appellent ici " les Pères fondateurs ", cet ouvrage n'a pas pour objet de présenter...
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Livré chez vous entre le 27 septembre et le 1 octobre
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Résumé
Consacré aux acteurs directs de la francophonie, que les spécialistes appellent ici " les Pères fondateurs ", cet ouvrage n'a pas pour objet de présenter d'anciens chefs d'État qui ont marqué l'histoire. mais d'insister sur leur rôle dans la naissance de l'institution. D'abord dans leurs discours et positions vis-à-vis de la langue française pendant la période coloniale ; ensuite dans leurs actions, une fois pris en mains le destin de leur pays. Pour Habib Bourguiba, Diori Hamani ou Léopold Sédar Senghor, le français était une arme de résistance contre l'autorité coloniale. Une fois au pouvoir, ces hommes ont développé une politique linguistique bilingue où le français avait toute sa place. Ils le concevaient davantage comme une langue de pensée, de culture, d'émancipation et de modernisation de leurs pays que comme une simple langue de travail. Leurs théories, discours, actions mais également leurs souhaits de constituer une francophonie institutionnelle ont préfiguré la mise en place des instances francophones. Cet ouvrage rappelle d'abord que l'idée même de la francophonie n'était pas franco-française. En allant au-delà des mythes, il met ensuite l'accent sur la convergence des points de vue des Pères fondateurs sur une destinée commune. A une époque où la France se débattait dans la décolonisation, proposer une telle initiative était un pari risqué, d'où le scepticisme du général De Gaulle au départ. Ils ont su distinguer idéologie coloniale et héritage linguistique et culturel ; ils ont compris que les pays fraîchement indépendants avaient tout à gagner en faisant fructifier l'héritage linguistique. C'est l'idée de la francophonie : avoir une langue en partage, ce qui lui confère un cadre multiculturel et multilatéral.
Sommaire
La francophonie bourguibienne
Senghor, les langues nationales et le français : problématique d'une politique francophone
Diori Hamani
Charles De Gaulle et la Francophonie : un père fondateur ambigu