La France et les villes d'Afrique noire francophone : quarante ans d'intervention (1945-1985). Approche générale et études de cas : Niamey, Ouagadougou et Bamako

Par : Sophie Dulucq
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  • Nombre de pages438
  • PrésentationBroché
  • FormatGrand Format
  • Poids0.634 kg
  • Dimensions15,5 cm × 24,0 cm × 2,5 cm
  • ISBN2-7384-3449-5
  • EAN9782738434494
  • Date de parution16/05/1997
  • CollectionVilles et entreprises
  • ÉditeurL'Harmattan
  • PréfacierCatherine Coquery-Vidrovitch

Résumé

Les villes sont devenues, en moins d'un siècle, le cadre de vie, de travail, de référence d'un nombre croissant d'Africains. Lieux et enjeux de pouvoir, espaces soumis à une perpétuelle invention sociale, elles sont le creuset de la modernité négro-africaine. Dans ses ex-colonies, la France s'est appuyée sur les réseaux urbains, anciens ou nouveaux, pour asseoir sa domination, et la morphologie des villes fut fortement marquée par la logique de la colonisation.
Après 1945, les capitaux publics métropolitains affluèrent vers l'empire. Les villes ne furent pas oubliées, d'autant que l'exode rural s'accentuait, et les investissements de l'époque leur ont conféré des caractères spécifiques que la coopération bilatérale a souvent pérennisés après les indépendances. Après une étude des flux d'investissements français vers les villes africaines et une analyse des pratiques urbanistiques en usage entre les années 1940 et les années 1980, cet ouvrage retrace l'évolution des espaces urbains à la lumière des enjeux qui ont contribué à les façonner.
Il dresse un bilan du legs fait par la France à ses ex-colonies en 1960 et appréhende, par-delà les traditionnelles ruptures chronologiques, la continuité de l'action menée par les divers gouvernements français dans le domaine urbain.
Les villes sont devenues, en moins d'un siècle, le cadre de vie, de travail, de référence d'un nombre croissant d'Africains. Lieux et enjeux de pouvoir, espaces soumis à une perpétuelle invention sociale, elles sont le creuset de la modernité négro-africaine. Dans ses ex-colonies, la France s'est appuyée sur les réseaux urbains, anciens ou nouveaux, pour asseoir sa domination, et la morphologie des villes fut fortement marquée par la logique de la colonisation.
Après 1945, les capitaux publics métropolitains affluèrent vers l'empire. Les villes ne furent pas oubliées, d'autant que l'exode rural s'accentuait, et les investissements de l'époque leur ont conféré des caractères spécifiques que la coopération bilatérale a souvent pérennisés après les indépendances. Après une étude des flux d'investissements français vers les villes africaines et une analyse des pratiques urbanistiques en usage entre les années 1940 et les années 1980, cet ouvrage retrace l'évolution des espaces urbains à la lumière des enjeux qui ont contribué à les façonner.
Il dresse un bilan du legs fait par la France à ses ex-colonies en 1960 et appréhende, par-delà les traditionnelles ruptures chronologiques, la continuité de l'action menée par les divers gouvernements français dans le domaine urbain.