La France des friches. De la ruralité à la féralité

Par : Annik Schnitzler, Jean-Claude Génot

Formats :

  • Paiement en ligne :
    • Livraison à domicile ou en point Mondial Relay indisponible
    • Retrait Click and Collect en magasin gratuit
  • Réservation en ligne avec paiement en magasin :
    • Indisponible pour réserver et payer en magasin
  • Nombre de pages185
  • PrésentationBroché
  • Poids0.343 kg
  • Dimensions17,5 cm × 22,3 cm × 1,1 cm
  • ISBN978-2-7592-1700-7
  • EAN9782759217007
  • Date de parution23/02/2012
  • CollectionMatière à débattre & décider
  • ÉditeurQuae éditions
  • PréfacierRaphaël Larrère

Résumé

L'idée de déshérence des espaces ruraux n'est guère acceptée par la société occidentale, peu encline à apprécier l'évolution spontanée de la nature. Il est vrai que l'abandon des terres est doté' d'une charge émotionnelle fortement négative, associée au malheur des hommes, à la fin d'un savoir paysan ancestral. Lorsque la nature reprend le dessus, on la juge désordonnée, foisonnante, non valorisée.
Encore aujourd'hui, elle n'apporte aucune image de marque aux paysages des sociétés occidentales dont l'idéal est le profit, l'innovation, et le dynamisme actif. En raison du poids des idées reçues, cette nature spontanée, qui pourrait être assimilée à un espace "féral", n'a pas non plus la reconnaissance des scientifiques soucieux de biologie de la conservation, ni des gestionnaires d'espaces protégés.
Ce livre est un plaidoyer pour les espaces délaissés, friches, maquis et landes dans les campagnes françaises, qui bénéficient depuis plus de 100 ans de déprises sur de très larges surfaces. La protection de vastes espaces en déshérence est un pas de plus dans la protection de la nature, au regard de l'expansion des friches en Europe qui permettront de retrouver en quelques siècles des forêts âgées naturelles, qui manquent tant à la France et à l'Europe.
L'idée de déshérence des espaces ruraux n'est guère acceptée par la société occidentale, peu encline à apprécier l'évolution spontanée de la nature. Il est vrai que l'abandon des terres est doté' d'une charge émotionnelle fortement négative, associée au malheur des hommes, à la fin d'un savoir paysan ancestral. Lorsque la nature reprend le dessus, on la juge désordonnée, foisonnante, non valorisée.
Encore aujourd'hui, elle n'apporte aucune image de marque aux paysages des sociétés occidentales dont l'idéal est le profit, l'innovation, et le dynamisme actif. En raison du poids des idées reçues, cette nature spontanée, qui pourrait être assimilée à un espace "féral", n'a pas non plus la reconnaissance des scientifiques soucieux de biologie de la conservation, ni des gestionnaires d'espaces protégés.
Ce livre est un plaidoyer pour les espaces délaissés, friches, maquis et landes dans les campagnes françaises, qui bénéficient depuis plus de 100 ans de déprises sur de très larges surfaces. La protection de vastes espaces en déshérence est un pas de plus dans la protection de la nature, au regard de l'expansion des friches en Europe qui permettront de retrouver en quelques siècles des forêts âgées naturelles, qui manquent tant à la France et à l'Europe.