La fragilité des funambules

Par : Verena Hanf

Formats :

  • Paiement en ligne :
    • Livraison à domicile ou en point Mondial Relay indisponible
    • Retrait Click and Collect en magasin gratuit
  • Réservation en ligne avec paiement en magasin :
    • Indisponible pour réserver et payer en magasin
  • Nombre de pages192
  • PrésentationBroché
  • FormatPoche
  • Poids0.14 kg
  • Dimensions14,0 cm × 21,0 cm × 1,4 cm
  • ISBN978-2-87599-094-5
  • EAN9782875990945
  • Date de parution20/06/2024
  • CollectionAréopages
  • ÉditeurEditions F Deville

Résumé

Adriana, une jeune femme roumaine, vit depuis quelques années à Bruxelles où elle a trouvé un équilibre entre son travail de nounou dans une famille discordante d'expatriés allemands et son petit ami Gaston, un homme stable et aimant. Cette stabilité vacille quand elle doit prendre en charge son fils Cosmin. Le garçon de 11 ans, qui a grandi chez ses grands-parents en Roumanie, se réjouit du voyage, mais son séjour ne se déroulera pas comme il l'avait espéré.
"? Puissant. ? "Aurélia Dejond, Marie-Claire. "? Une écriture uppercut. Magistral. ? " Patrick Béguinel, Litzic". ? Touchant roman choral. ? " Yves Quitté, France Dimanche". ? La romancière, avec une écriture fluide et agréable, réussit à nous faire partager l'intimité de ses personnages tout en nous invitant à réfléchir sur l'altérité et le sens de la vie. ? " Jean-François Chalot, AgoraVox.
Adriana, une jeune femme roumaine, vit depuis quelques années à Bruxelles où elle a trouvé un équilibre entre son travail de nounou dans une famille discordante d'expatriés allemands et son petit ami Gaston, un homme stable et aimant. Cette stabilité vacille quand elle doit prendre en charge son fils Cosmin. Le garçon de 11 ans, qui a grandi chez ses grands-parents en Roumanie, se réjouit du voyage, mais son séjour ne se déroulera pas comme il l'avait espéré.
"? Puissant. ? "Aurélia Dejond, Marie-Claire. "? Une écriture uppercut. Magistral. ? " Patrick Béguinel, Litzic". ? Touchant roman choral. ? " Yves Quitté, France Dimanche". ? La romancière, avec une écriture fluide et agréable, réussit à nous faire partager l'intimité de ses personnages tout en nous invitant à réfléchir sur l'altérité et le sens de la vie. ? " Jean-François Chalot, AgoraVox.

Avis des lecteurs
Commentaires laissés par nos lecteurs

4/5
sur 1 note dont 1 avis lecteur
Plusieurs versions pour la même histoire
Adriana est une jeune Roumaine, exilée en Belgique, qui a subi un viol collectif dans son village natal. Elle a confié son fils, Cosmin, à ses parents, qui vivent dans son pays d’origine. Elle vient le voir deux fois par an. A Bruxelles, elle est la nounou d’une enfant âgée de six ans, Mathilde, la fille d’expatriés allemands. Cette petite est délaissée par ses parents qui s’en remettent à leur employée. Le père, Stefan, est rigide et il impose son mode de vie à sa famille. La mère, Nina, est une psychologue au bord du burn-out, qui ne s’épanouit ni dans sa vie professionnelle, ni dans sa vie personnelle. Adriana, non plus, n’est pas heureuse. Il lui faut souvent se contenir, dominer sa colère, alors qu’une « boule dure dans le ventre, compacte, grossit, prête à exploser un jour » (p. 10), cette boule cogne dans tout son corps, à mesure que la jeune femme contrôle ses émotions. La seule stabilité dans sa vie est sa relation avec Gaston. Il est un jeune homme droit, qui regrette que sa petite amie se livre peu. Suite à une glissade, Dorina, la mère d’Adriana, a la jambe plâtrée et doit rester immobilisée. Aussi, son père, Mihai, lui demande de garder Cosmin, pendant un ou deux mois. Le petit se réjouit. Hélas, à son arrivée, il perçoit qu’il n’y a pas de place pour lui dans la vie de sa maman. Tous les personnages s’expriment et deviennent, tour à tour, le narrateur. Leur perception est teintée de leur vécu, de leur âge et de ce qu’ils connaissent des évènements. Chacun pense détenir la vérité et se laisse envahir par ses préjugés. Chacun se montre exaspérant et sans empathie, à certains moments, avant de révéler ses failles, ses douleurs et de réveiller son cœur. Les plus émouvants sont les enfants. Cela m’a fait mal que la petite Mathilde soit considérée comme une enfant capricieuse et chouineuse, alors que c’est simplement une gamine qui demande l’attention qu’elle mérite. Le petit Cosmin est émouvant. Il est heureux auprès de ses grands-parents, cependant, il espère beaucoup de son séjour, en Belgique. Hélas, sa maman accepte difficilement sa présence et il en souffre. Les adultes se débattent dans leurs problèmes de grands et, par leur manque de disponibilité, font des bleus aux cœurs des petits. Et pourtant, ceux qui feront le plus pour eux, à la fin, ne sont pas ceux que l’on pouvait imaginer tenir ce rôle. La fragilité des funambules est un roman à plusieurs voix qui montrent qu’une histoire a plusieurs versions et que le vécu influe sur le ressenti. L’atmosphère est brumeuse, mais elle est percée de l’éclaircie de certaines prises de conscience et d’actes spontanés qui évitent les drames et font espérer à un futur plus tendre. J’ai bien aimé ce livre. Mon seul regret est que le passé de certains personnages ne soit pas plus creusé afin de mieux les approcher. Cependant, je comprends ce choix de la suggestion qui appuie le fait que nous sommes souvent sur un fil et que les évènements, mais aussi, notre personnalité, fait que l’on bascule d’un côté ou de l’autre, sans que l’on puisse nous juger.
Adriana est une jeune Roumaine, exilée en Belgique, qui a subi un viol collectif dans son village natal. Elle a confié son fils, Cosmin, à ses parents, qui vivent dans son pays d’origine. Elle vient le voir deux fois par an. A Bruxelles, elle est la nounou d’une enfant âgée de six ans, Mathilde, la fille d’expatriés allemands. Cette petite est délaissée par ses parents qui s’en remettent à leur employée. Le père, Stefan, est rigide et il impose son mode de vie à sa famille. La mère, Nina, est une psychologue au bord du burn-out, qui ne s’épanouit ni dans sa vie professionnelle, ni dans sa vie personnelle. Adriana, non plus, n’est pas heureuse. Il lui faut souvent se contenir, dominer sa colère, alors qu’une « boule dure dans le ventre, compacte, grossit, prête à exploser un jour » (p. 10), cette boule cogne dans tout son corps, à mesure que la jeune femme contrôle ses émotions. La seule stabilité dans sa vie est sa relation avec Gaston. Il est un jeune homme droit, qui regrette que sa petite amie se livre peu. Suite à une glissade, Dorina, la mère d’Adriana, a la jambe plâtrée et doit rester immobilisée. Aussi, son père, Mihai, lui demande de garder Cosmin, pendant un ou deux mois. Le petit se réjouit. Hélas, à son arrivée, il perçoit qu’il n’y a pas de place pour lui dans la vie de sa maman. Tous les personnages s’expriment et deviennent, tour à tour, le narrateur. Leur perception est teintée de leur vécu, de leur âge et de ce qu’ils connaissent des évènements. Chacun pense détenir la vérité et se laisse envahir par ses préjugés. Chacun se montre exaspérant et sans empathie, à certains moments, avant de révéler ses failles, ses douleurs et de réveiller son cœur. Les plus émouvants sont les enfants. Cela m’a fait mal que la petite Mathilde soit considérée comme une enfant capricieuse et chouineuse, alors que c’est simplement une gamine qui demande l’attention qu’elle mérite. Le petit Cosmin est émouvant. Il est heureux auprès de ses grands-parents, cependant, il espère beaucoup de son séjour, en Belgique. Hélas, sa maman accepte difficilement sa présence et il en souffre. Les adultes se débattent dans leurs problèmes de grands et, par leur manque de disponibilité, font des bleus aux cœurs des petits. Et pourtant, ceux qui feront le plus pour eux, à la fin, ne sont pas ceux que l’on pouvait imaginer tenir ce rôle. La fragilité des funambules est un roman à plusieurs voix qui montrent qu’une histoire a plusieurs versions et que le vécu influe sur le ressenti. L’atmosphère est brumeuse, mais elle est percée de l’éclaircie de certaines prises de conscience et d’actes spontanés qui évitent les drames et font espérer à un futur plus tendre. J’ai bien aimé ce livre. Mon seul regret est que le passé de certains personnages ne soit pas plus creusé afin de mieux les approcher. Cependant, je comprends ce choix de la suggestion qui appuie le fait que nous sommes souvent sur un fil et que les évènements, mais aussi, notre personnalité, fait que l’on bascule d’un côté ou de l’autre, sans que l’on puisse nous juger.
Tango tranquille
Verena Hanf
E-book
5,49 €
L'Enfer du bocal
Verena Hanf
E-book
11,99 €
L'Enfer du bocal
Verena Hanf
Grand Format
17,00 €