La forme. De la sensation à la perception, du particulier à l'universel

Par : Jean Piwnica

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  • Nombre de pages81
  • PrésentationBroché
  • Poids0.115 kg
  • Dimensions13,5 cm × 21,5 cm × 0,4 cm
  • ISBN978-2-296-96682-6
  • EAN9782296966826
  • Date de parution01/03/2012
  • CollectionOuverture philosophique
  • ÉditeurL'Harmattan

Résumé

Un objet perçu se détermine et se comprend selon sa forme. C'est la pensée qui découpe cette forme dans la matière, en relation avec les sens, à l'opposé de la matière qui ne s'impose qu'en tant que donné de la sensation, Il n'existe pas d'expérience n'ayant une forme, celle-ci pour l'essentiel étant constitutive de l'individuation. La forme est une structure complexe, qui procède par une sélection de propriétés prélevées dans le foisonnement de nos sensations.
Phase immobile d'une période de l'existence, la forme est opposée à la réalité qui est changement continuel ; cette stabilité répond au besoin de signification qu'exige l'intelligibilité des phénomènes. Elle est un a priori de l'espace et du temps, substituant des signes et des symboles à des propriétés du sensible, façonnant l'irrationnel en une vue abstraite conforme aux règles de l'objectivité, de telle sorte que la certitude sensible cède le pas à l'universalité.
La réalité n'est pas une donnée immédiate de la pensée, mais résulte d'un processus d'assimilation d'éléments qui s'articulent suivant des principes d'objectivité. Quant à la certitude que suscite la sensation de réalité des objets, elle entraîne une confrontation entre la subjectivité du monde sensible et la vérité objective. Penser la forme conduit nécessairement à remonter au principe même de la condition de l'homme et à son rapport au monde.
Un objet perçu se détermine et se comprend selon sa forme. C'est la pensée qui découpe cette forme dans la matière, en relation avec les sens, à l'opposé de la matière qui ne s'impose qu'en tant que donné de la sensation, Il n'existe pas d'expérience n'ayant une forme, celle-ci pour l'essentiel étant constitutive de l'individuation. La forme est une structure complexe, qui procède par une sélection de propriétés prélevées dans le foisonnement de nos sensations.
Phase immobile d'une période de l'existence, la forme est opposée à la réalité qui est changement continuel ; cette stabilité répond au besoin de signification qu'exige l'intelligibilité des phénomènes. Elle est un a priori de l'espace et du temps, substituant des signes et des symboles à des propriétés du sensible, façonnant l'irrationnel en une vue abstraite conforme aux règles de l'objectivité, de telle sorte que la certitude sensible cède le pas à l'universalité.
La réalité n'est pas une donnée immédiate de la pensée, mais résulte d'un processus d'assimilation d'éléments qui s'articulent suivant des principes d'objectivité. Quant à la certitude que suscite la sensation de réalité des objets, elle entraîne une confrontation entre la subjectivité du monde sensible et la vérité objective. Penser la forme conduit nécessairement à remonter au principe même de la condition de l'homme et à son rapport au monde.
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