La Folie Et La Methode. Essai Sur La Derealisation En Litterature (Domaine Anglo-Saxon)
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- Nombre de pages260
- PrésentationBroché
- Poids0.375 kg
- Dimensions13,5 cm × 21,5 cm × 2,0 cm
- ISBN2-7475-1226-6
- EAN9782747512268
- Date de parution23/10/2001
- CollectionL'oeuvre et la psyché
- ÉditeurL'Harmattan
Résumé
Cet ouvrage trace l'histoire de la théorisation de l'irréel dans le texte littéraire, en prenant appui d'abord sur le corpus de la littérature fantastique. Le point de départ avait été, à la fin des années 60, le livre célèbre de Tzvetan Todorov : Introduction à la littérature fantastique. Plus de trente ans après, on doute de l'existence de réalités sécables dans le patrimoine littéraire mariant toujours deux impulsions concurrentes : la mimesis et l'anti-réalisme. Max Duperray choisit d'étudier un corpus anglo-saxon du XVIIIe siècle à nos jours qui recoupe plusieurs zones génériques permettant d'illustrer le principe de la déréalisation à l'œuvre dans les textes. L'auteur suit les avatars de cette déréalisation à travers un ensemble de textes : de celui, fondateur du gothique, Le Château d'Otrante d'Horace Walpole à ceux de notre temps, en passant par Le Maître de Ballantrae de Stevenson, L'utopie de More et un de ses avatars, la dystopie de Margaret Atwood... les fables ésotériques de Nabokov, Hawthorne et son Wakefield, Ruthven Todd et son Voyageur Egaré... le mélodrame du Moine de Lewis et celui de D.M. Thomas L'Hotel Blanc, ou encore celui, mental et euphémisé, d'Henry James (nouvelles de fantômes)... le grotesque chez Mervyn Peake, Patrick McGrath ou Joyce Carol Oates réécrivant Le tour d'écrou... la poétique contemporaine avec des textes de Christopher Priest, Susan Sontag, Ian McEwan, William Gass (Order of Inserts) et Raymond Carver (Collectors).
Cet ouvrage trace l'histoire de la théorisation de l'irréel dans le texte littéraire, en prenant appui d'abord sur le corpus de la littérature fantastique. Le point de départ avait été, à la fin des années 60, le livre célèbre de Tzvetan Todorov : Introduction à la littérature fantastique. Plus de trente ans après, on doute de l'existence de réalités sécables dans le patrimoine littéraire mariant toujours deux impulsions concurrentes : la mimesis et l'anti-réalisme. Max Duperray choisit d'étudier un corpus anglo-saxon du XVIIIe siècle à nos jours qui recoupe plusieurs zones génériques permettant d'illustrer le principe de la déréalisation à l'œuvre dans les textes. L'auteur suit les avatars de cette déréalisation à travers un ensemble de textes : de celui, fondateur du gothique, Le Château d'Otrante d'Horace Walpole à ceux de notre temps, en passant par Le Maître de Ballantrae de Stevenson, L'utopie de More et un de ses avatars, la dystopie de Margaret Atwood... les fables ésotériques de Nabokov, Hawthorne et son Wakefield, Ruthven Todd et son Voyageur Egaré... le mélodrame du Moine de Lewis et celui de D.M. Thomas L'Hotel Blanc, ou encore celui, mental et euphémisé, d'Henry James (nouvelles de fantômes)... le grotesque chez Mervyn Peake, Patrick McGrath ou Joyce Carol Oates réécrivant Le tour d'écrou... la poétique contemporaine avec des textes de Christopher Priest, Susan Sontag, Ian McEwan, William Gass (Order of Inserts) et Raymond Carver (Collectors).