La finance : un prisme fragile. Des visions changeantes

Par : Christine Galavielle

Formats :

  • Paiement en ligne :
    • Livraison à domicile ou en point Mondial Relay indisponible
    • Retrait Click and Collect en magasin gratuit
  • Réservation en ligne avec paiement en magasin :
    • Indisponible pour réserver et payer en magasin
  • Nombre de pages290
  • PrésentationBroché
  • FormatGrand Format
  • Poids0.35 kg
  • Dimensions13,5 cm × 21,5 cm × 1,6 cm
  • ISBN978-2-343-12572-5
  • EAN9782343125725
  • Date de parution19/07/2017
  • CollectionLogiques économiques
  • ÉditeurL'Harmattan

Résumé

Si la fragilité des interprétations de la nature du secteur financier ainsi que de son fonctionnement se soustrait à des constatations univoques, la théorie néo-classique dominante n'a de cesse de projeter des images rassurantes d'un monde porteur d'incertitudes sinon de déceptions. C'est ainsi que cet ouvrage va d'abord résolument à l'encontre du concept de l'ordre toujours retrouvé, à la suite de turbulences pourtant douloureuses.
Or, le cheminement au gré des écrits des grands auteurs permet de jeter le doute sur l'interprétation qui fait de l'équilibre toujours retrouvé la pierre angulaire du profil de la finance. Il devient aujourd'hui évident que les vecteurs qui ébranlent la quiétude de l'équilibre sont multiples : à partir des biais cognitifs et motivationnels des agents économiques que nous sommes, on en vient à la mise en question de l'indépendance, de la stationnarité et de la continuité des évolutions au sens le plus large.
Les efforts entrepris depuis les crises récentes témoignent de la volonté d'une solidification du monde financier, mais il faut douter de leur succès futur. L'ouvrage conclut que les régulateurs siégeant à Francfort et à Bâle devraient s'efforcer de parvenir à des constructions véritablement nouvelles, au détriment d'un replâtrage qui n'a que trop duré.
Si la fragilité des interprétations de la nature du secteur financier ainsi que de son fonctionnement se soustrait à des constatations univoques, la théorie néo-classique dominante n'a de cesse de projeter des images rassurantes d'un monde porteur d'incertitudes sinon de déceptions. C'est ainsi que cet ouvrage va d'abord résolument à l'encontre du concept de l'ordre toujours retrouvé, à la suite de turbulences pourtant douloureuses.
Or, le cheminement au gré des écrits des grands auteurs permet de jeter le doute sur l'interprétation qui fait de l'équilibre toujours retrouvé la pierre angulaire du profil de la finance. Il devient aujourd'hui évident que les vecteurs qui ébranlent la quiétude de l'équilibre sont multiples : à partir des biais cognitifs et motivationnels des agents économiques que nous sommes, on en vient à la mise en question de l'indépendance, de la stationnarité et de la continuité des évolutions au sens le plus large.
Les efforts entrepris depuis les crises récentes témoignent de la volonté d'une solidification du monde financier, mais il faut douter de leur succès futur. L'ouvrage conclut que les régulateurs siégeant à Francfort et à Bâle devraient s'efforcer de parvenir à des constructions véritablement nouvelles, au détriment d'un replâtrage qui n'a que trop duré.
Le travail en transition
Christine Galavielle
E-book
7,99 €