La finalité de la Création, le salut et le risque de perdition

Par : Claude Tresmontant

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  • Nombre de pages98
  • PrésentationBroché
  • Poids0.129 kg
  • Dimensions14,0 cm × 21,0 cm × 0,9 cm
  • ISBN2-86839-429-9
  • EAN9782868394293
  • Date de parution01/01/1996
  • CollectionCahiers de métaphysique et de
  • ÉditeurGuibert (François-Xavier de)

Résumé

Selon le monothéisme hébreu, la création est finalisée, c'est-à dire qu'elle tend vers un terme qui est voulu depuis les origines. Selon la branche chrétienne du monothéisme hébreu, cette finalité ultime de la création se réalise en celui qui s'appelle lui-même, en hébreu, le ben adam, le fils de l'homme ; qui appelle Dieu : mon père ; et que Dieu appelle : mon fils. Nous, nous naissons dans un état antérieur à la nouvelle naissance, la naissance d'en haut, qui est absolument requise pour que l'homme créé puisse devenir participant de la vie de l'Unique incréé.

Nous naissons avant ce que Paul, dans ses lettres, appelle la métamorphose, la création de l'Homme nouveau en nous. Il existe donc des conditions objectives qui sont requises pour que l'homme, né dans la condition de celui que Paul appelle le paléo-anthropien, puisse devenir l'homme nouveau, conforme à celui en qui se réalise la finalité ultime de la création. Ce n'est pas un problème de morale.
Ce n'est pas un problème juridique.
C'est un problème d'être. A quelles conditions l'Unique incréé peut-il créer des êtres qui soient pour lui comme son vis-à-vis, capables de prendre part à la vie de l'Unique ? C'est ce que Maurice Blondel a appelé le problème capital de la métaphysique chrétienne.
Selon le monothéisme hébreu, la création est finalisée, c'est-à dire qu'elle tend vers un terme qui est voulu depuis les origines. Selon la branche chrétienne du monothéisme hébreu, cette finalité ultime de la création se réalise en celui qui s'appelle lui-même, en hébreu, le ben adam, le fils de l'homme ; qui appelle Dieu : mon père ; et que Dieu appelle : mon fils. Nous, nous naissons dans un état antérieur à la nouvelle naissance, la naissance d'en haut, qui est absolument requise pour que l'homme créé puisse devenir participant de la vie de l'Unique incréé.

Nous naissons avant ce que Paul, dans ses lettres, appelle la métamorphose, la création de l'Homme nouveau en nous. Il existe donc des conditions objectives qui sont requises pour que l'homme, né dans la condition de celui que Paul appelle le paléo-anthropien, puisse devenir l'homme nouveau, conforme à celui en qui se réalise la finalité ultime de la création. Ce n'est pas un problème de morale.
Ce n'est pas un problème juridique.
C'est un problème d'être. A quelles conditions l'Unique incréé peut-il créer des êtres qui soient pour lui comme son vis-à-vis, capables de prendre part à la vie de l'Unique ? C'est ce que Maurice Blondel a appelé le problème capital de la métaphysique chrétienne.