La fin du prolétariat comme début de la révolution. Sur le lien logique entre théorie de la crise et théorie de la révolution
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- Nombre de pages102
- PrésentationBroché
- FormatPoche
- Poids0.105 kg
- Dimensions12,0 cm × 18,0 cm × 1,0 cm
- ISBN978-2-490831-21-0
- EAN9782490831210
- Date de parution27/05/2022
- CollectionAu coeur des ténèbres
- ÉditeurCrise & Critique
- Traducteur Dyomede
- TraducteurKazem Huber
Résumé
Toute idée classique de la révolution repose sur l'hypothèse d'un sujet révolutionnaire a priori : le capitalisme disparaîtra dès que la classe ouvrière prendra conscience d'elle-même, c'est-à-dire de son essence révolutionnaire. Le marxisme traditionnel a répété cette illusion bourgeoise du sujet en déroulant les "facteurs objectifs" prétendument propices au passage de la "classe en soi" à la "classe pour soie.
Or, la fière et irrésistible avancée des masses ouvrières vers notre avenir radieux s'est évaporée au XXe siècle sous les chocs consécutifs du stalinisme, du fascisme, du miracle économique et des mutations de la production. Dans ce texte fondateur qui annonce la critique de la forme-sujet par le courant de la Critique de la valeur, Ernst Lohoff démontre que le subjectivisme ouvriériste et l'objectivisme économique, incapables de dissoudre la fausse dichotomie entre objet et sujet, non seulement ne s'excluent pas, mais se conditionnent l'un l'autre.
Quant à l'Ecole de Francfort, aussi grande soit la distance prise avec le marxisme du mouvement ouvrier, elle n'a pas su dépasser sa conception aprioriste du sujet. La critique du fétichisme, pierre angulaire de l'oeuvre marxienne, signifie l'adieu radical au sujet révolutionnaire présupposé et renouvelle la perspective révolutionnaire en unissant théorie de la crise et théorie de la révolution.
Or, la fière et irrésistible avancée des masses ouvrières vers notre avenir radieux s'est évaporée au XXe siècle sous les chocs consécutifs du stalinisme, du fascisme, du miracle économique et des mutations de la production. Dans ce texte fondateur qui annonce la critique de la forme-sujet par le courant de la Critique de la valeur, Ernst Lohoff démontre que le subjectivisme ouvriériste et l'objectivisme économique, incapables de dissoudre la fausse dichotomie entre objet et sujet, non seulement ne s'excluent pas, mais se conditionnent l'un l'autre.
Quant à l'Ecole de Francfort, aussi grande soit la distance prise avec le marxisme du mouvement ouvrier, elle n'a pas su dépasser sa conception aprioriste du sujet. La critique du fétichisme, pierre angulaire de l'oeuvre marxienne, signifie l'adieu radical au sujet révolutionnaire présupposé et renouvelle la perspective révolutionnaire en unissant théorie de la crise et théorie de la révolution.
Toute idée classique de la révolution repose sur l'hypothèse d'un sujet révolutionnaire a priori : le capitalisme disparaîtra dès que la classe ouvrière prendra conscience d'elle-même, c'est-à-dire de son essence révolutionnaire. Le marxisme traditionnel a répété cette illusion bourgeoise du sujet en déroulant les "facteurs objectifs" prétendument propices au passage de la "classe en soi" à la "classe pour soie.
Or, la fière et irrésistible avancée des masses ouvrières vers notre avenir radieux s'est évaporée au XXe siècle sous les chocs consécutifs du stalinisme, du fascisme, du miracle économique et des mutations de la production. Dans ce texte fondateur qui annonce la critique de la forme-sujet par le courant de la Critique de la valeur, Ernst Lohoff démontre que le subjectivisme ouvriériste et l'objectivisme économique, incapables de dissoudre la fausse dichotomie entre objet et sujet, non seulement ne s'excluent pas, mais se conditionnent l'un l'autre.
Quant à l'Ecole de Francfort, aussi grande soit la distance prise avec le marxisme du mouvement ouvrier, elle n'a pas su dépasser sa conception aprioriste du sujet. La critique du fétichisme, pierre angulaire de l'oeuvre marxienne, signifie l'adieu radical au sujet révolutionnaire présupposé et renouvelle la perspective révolutionnaire en unissant théorie de la crise et théorie de la révolution.
Or, la fière et irrésistible avancée des masses ouvrières vers notre avenir radieux s'est évaporée au XXe siècle sous les chocs consécutifs du stalinisme, du fascisme, du miracle économique et des mutations de la production. Dans ce texte fondateur qui annonce la critique de la forme-sujet par le courant de la Critique de la valeur, Ernst Lohoff démontre que le subjectivisme ouvriériste et l'objectivisme économique, incapables de dissoudre la fausse dichotomie entre objet et sujet, non seulement ne s'excluent pas, mais se conditionnent l'un l'autre.
Quant à l'Ecole de Francfort, aussi grande soit la distance prise avec le marxisme du mouvement ouvrier, elle n'a pas su dépasser sa conception aprioriste du sujet. La critique du fétichisme, pierre angulaire de l'oeuvre marxienne, signifie l'adieu radical au sujet révolutionnaire présupposé et renouvelle la perspective révolutionnaire en unissant théorie de la crise et théorie de la révolution.