La fin des terroirs. La modernisation de la France rurale, 1870-1914

Par : E Weber

Formats :

  • Réservation en ligne avec paiement en magasin :
    • Indisponible pour réserver et payer en magasin
  • Nombre de pages718
  • PrésentationBroché
  • Poids0.64 kg
  • Dimensions13,5 cm × 19,9 cm × 3,8 cm
  • ISBN978-2-8185-0129-0
  • EAN9782818501290
  • Date de parution25/05/2011
  • ÉditeurHachette Pluriel
  • TraducteurAntoine Berman
  • TraducteurBernard Géniès
  • PréfacierMona Ozouf

Résumé

La modernisation tardive de la paysannerie française Le livre d’Eugen Weber fit, à l’époque de sa parution, l’effet d’une bombe : contrairement à ce que l’on croyait jusqu’alors, la France rurale était longtemps restée prisonnière de coutumes, de traditions, de cultures routinières et de particularismes locaux. La modernisation de cette France rurale fut très tardive : l’auteur la date des dernières années du XIXe siècle.
Ce n’est qu’avec la IIIème République qu’on transforma les paysans en Français, pour reprendre le titre original de ce livre. Dans sa belle préface, Mona Ozouf évoque à son tour cette France rurale qui précéda l’entrée dans la modernité, et que la République, notamment par son école, va bientôt sortir de sa torpeur. Ce livre, devenu un classique, fait revivre un monde disparu celui des ruralités particularistes, d’une vie quotidienne vouée à la répétition, de modes de vie routiniers scandés par d’innombrables rituels, où l’on parle une multiplicité de dialectes et de patois, où les principales distractions sont les veillées et les chansons.
Paru en première édition chez Fayard en 1983. Préface inédite de Mona Ozouf
La modernisation tardive de la paysannerie française Le livre d’Eugen Weber fit, à l’époque de sa parution, l’effet d’une bombe : contrairement à ce que l’on croyait jusqu’alors, la France rurale était longtemps restée prisonnière de coutumes, de traditions, de cultures routinières et de particularismes locaux. La modernisation de cette France rurale fut très tardive : l’auteur la date des dernières années du XIXe siècle.
Ce n’est qu’avec la IIIème République qu’on transforma les paysans en Français, pour reprendre le titre original de ce livre. Dans sa belle préface, Mona Ozouf évoque à son tour cette France rurale qui précéda l’entrée dans la modernité, et que la République, notamment par son école, va bientôt sortir de sa torpeur. Ce livre, devenu un classique, fait revivre un monde disparu celui des ruralités particularistes, d’une vie quotidienne vouée à la répétition, de modes de vie routiniers scandés par d’innombrables rituels, où l’on parle une multiplicité de dialectes et de patois, où les principales distractions sont les veillées et les chansons.
Paru en première édition chez Fayard en 1983. Préface inédite de Mona Ozouf