La fin de l'école
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- Nombre de pages136
- PrésentationBroché
- FormatGrand Format
- Poids0.19 kg
- Dimensions13,5 cm × 21,5 cm × 1,2 cm
- ISBN2-13-052656-X
- EAN9782130526568
- Date de parution28/02/2002
- CollectionEducation et formation
- ÉditeurPUF
Résumé
" Discrimination positive ", " parcours individualisés ", " pédagogie adaptée aux différences culturelles ", " blasons ou portefeuilles de compétences ", tels sont les maîtres-mots de cette rhétorique de l'innovation qui envahit l'Ecole et qui, sous couvert de modernisation, masque une entreprise de désagrégation de cette école publique laïque, " exception française " qu'une Europe des marchands s'efforce d'abolir au nom des impératifs de la " mondialisation ".
Il est de bon ton, aujourd'hui, de railler la tradition scolaire républicaine : elle a pourtant constitué un moyen efficace d'accès à la connaissance et de promotion pour les classes populaires. D'année en année on s'évertue, ici et là, à faire le procès d'une institution déjà fortement mise à mal par quarante années de contre-réformes assénées au nom d'une mystifiante idée d'égalité des chances qui n'a pas peu contribué à masquer l'érosion de l'égalité de droits devant l'instruction.
Est-il meilleur moyen d'organiser la fin de l'Ecole que de la détourner de sa seule et véritable finalité : instruire les jeunes dans les meilleures conditions possibles pour contribuer à en faire des citoyens libres, indépendamment des pressions d'un système économique qui s'enfonce dans une spéculation financière dangereuse pour la démocratie ? Telle est la question à laquelle, par un retour sur l'histoire scolaire, ce livre se propose d'apporter des éléments de réponse.
Il est de bon ton, aujourd'hui, de railler la tradition scolaire républicaine : elle a pourtant constitué un moyen efficace d'accès à la connaissance et de promotion pour les classes populaires. D'année en année on s'évertue, ici et là, à faire le procès d'une institution déjà fortement mise à mal par quarante années de contre-réformes assénées au nom d'une mystifiante idée d'égalité des chances qui n'a pas peu contribué à masquer l'érosion de l'égalité de droits devant l'instruction.
Est-il meilleur moyen d'organiser la fin de l'Ecole que de la détourner de sa seule et véritable finalité : instruire les jeunes dans les meilleures conditions possibles pour contribuer à en faire des citoyens libres, indépendamment des pressions d'un système économique qui s'enfonce dans une spéculation financière dangereuse pour la démocratie ? Telle est la question à laquelle, par un retour sur l'histoire scolaire, ce livre se propose d'apporter des éléments de réponse.
" Discrimination positive ", " parcours individualisés ", " pédagogie adaptée aux différences culturelles ", " blasons ou portefeuilles de compétences ", tels sont les maîtres-mots de cette rhétorique de l'innovation qui envahit l'Ecole et qui, sous couvert de modernisation, masque une entreprise de désagrégation de cette école publique laïque, " exception française " qu'une Europe des marchands s'efforce d'abolir au nom des impératifs de la " mondialisation ".
Il est de bon ton, aujourd'hui, de railler la tradition scolaire républicaine : elle a pourtant constitué un moyen efficace d'accès à la connaissance et de promotion pour les classes populaires. D'année en année on s'évertue, ici et là, à faire le procès d'une institution déjà fortement mise à mal par quarante années de contre-réformes assénées au nom d'une mystifiante idée d'égalité des chances qui n'a pas peu contribué à masquer l'érosion de l'égalité de droits devant l'instruction.
Est-il meilleur moyen d'organiser la fin de l'Ecole que de la détourner de sa seule et véritable finalité : instruire les jeunes dans les meilleures conditions possibles pour contribuer à en faire des citoyens libres, indépendamment des pressions d'un système économique qui s'enfonce dans une spéculation financière dangereuse pour la démocratie ? Telle est la question à laquelle, par un retour sur l'histoire scolaire, ce livre se propose d'apporter des éléments de réponse.
Il est de bon ton, aujourd'hui, de railler la tradition scolaire républicaine : elle a pourtant constitué un moyen efficace d'accès à la connaissance et de promotion pour les classes populaires. D'année en année on s'évertue, ici et là, à faire le procès d'une institution déjà fortement mise à mal par quarante années de contre-réformes assénées au nom d'une mystifiante idée d'égalité des chances qui n'a pas peu contribué à masquer l'érosion de l'égalité de droits devant l'instruction.
Est-il meilleur moyen d'organiser la fin de l'Ecole que de la détourner de sa seule et véritable finalité : instruire les jeunes dans les meilleures conditions possibles pour contribuer à en faire des citoyens libres, indépendamment des pressions d'un système économique qui s'enfonce dans une spéculation financière dangereuse pour la démocratie ? Telle est la question à laquelle, par un retour sur l'histoire scolaire, ce livre se propose d'apporter des éléments de réponse.





